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Un ours qui s'invite à dîner.

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17 novembre 2010
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Par Charles-Antoine Bélair

La chasse à l'ours noir est un sport qui pourrait rapporter beaucoup plus au Québec que ce que l'on voit actuellement.

Très prisé par les Américains, certains chasseurs viennent au Québec uniquement pour l'ours. Par contre, ce sport n'est pas très populaire auprès des Québécois.

La chasse à l'ours se déroule au printemps, contrairement aux autres types de chasse automnale. Par le passé, on pouvait chasser l'ours chaque automne, mais le gouvernement a interdit la chasse en 1998, afin de protéger l'espèce.

Intertitre: Moins rentable

Comme l'espèce est non protégée, certaines pourvoiries contribuent aussi à contrôler les ours abattus sur leur territoire en limitant le nombre de chasseurs.

Selon un guide expérimenté de la Pourvoirie Lavigne, cette action est nécessaire. «À la Pourvoirie Lavigne, on limite le nombre d'ours à 16 par année. Comme ça, on est certains qu'il va nous en rester.» Toutefois, il faut comprendre que si l'ours était chassé aussi l'automne comme auparavant, les retombées économiques seraient bien plus grandes pour les pourvoiries. «C'est sûr que si c'était permis l'automne, on aurait de biens meilleures retombées économiques», affirme le gérant de la Pourvoirie du Milieu, Sébastien Lagacé.

L'ours noir est très facile à chasser. Animal étant très gourmand, il peut s'approcher très près des gens pour manger, surtout au printemps alors qu'il sort de sa période d'hibernation.

Guides et forfaits

Les pourvoiries de la région se spécialisent de plus en plus dans ce type de chasse. Mais vu le règlement qui l'interdit l'automne, elles n'ont pas le choix que d'organiser des forfaits de printemps pour attirer plus de monde. Elles offrent des services de guides pour accompagner les chasseurs à leur première expérience, donner des conseils et les emmener aux caches les plus propices. Certains offrent aussi des forfaits combinant l'hébergement, la pêche et la chasse.

C'est en permettant de tels forfaits que certaines pourvoiries, comme la Pourvoirie Trudeau, parviennent à conserver leurs retombées économiques. «La chasse à l'ours est populaire vu notre grand territoire», affirme Cathy, employée spécialisée dans la chasse à l'ours à la Pourvoirie Trudeau. «On a des chasseurs qui viennent spécialement pour ça. Je n'ai eu aucune demande pour de la chasse à l'ours pendant l'automne», dit-elle. Mais dans l'optique où la chasse à l'ours serait offerte aussi l'automne, les pourvoiries en tireraient tout de même de biens meilleurs profits.

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