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Chasse à la trappe : c'est parti!

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17 novembre 2010
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Par Réjean Turgeon

La chasse à la trappe bat son plein au Québec. Depuis le 25 octobre, de six à huit milles adeptes de cette chasse ont envahi les forêts de la province pour vivre leur passion.

Denis Beaudry a 64 ans et habite Saint-Côme. Dès l'âge de 12 ans, il quitte l'école et commence ce qui allait devenir une carrière de trappeur. Il suivra ainsi les traces de son père qui lui enseignera les rudiments de cette vieille technique de chasse.

52 ans plus tard, la forêt n'a d'ailleurs plus de secrets pour lui. Il connaît les secteurs et les territoires de chasse comme pas un. Il a d'ailleurs fait la démonstration de son savoir-faire avec son petit neveu Marc-Olivier lors des Journées de la culture, à Saint-Côme, en septembre dernier.

16 espèces

La faune lanaudoise regorge d'espèces animales à trapper. Denis Beaudry en calcule aisément seize parmi lesquelles on compte bien sûr le castor (le plus répandu), le loup, la martre, la belette, le vison, le renard, le rat musqué, le raton-laveur, le lynx et l'ours.

La chasse à la trappe n'a pas toujours eu bonne réputation, alors que des pièges mal adaptés aux espèces chassées entraînaient les bêtes dans une mort lente et cruelle.

«Ce n'est plus le cas, estime Denis Beaudry, les pièges à pattes et à rétention cèdent leur place aux pièges en X qui tuent instantanément en frappant les parties vitales de l'animal comme la nuque et la cage thoracique.»

Il confie du même coup que chasser à la trappe contribue à la survie des espèces.

«On va capturer les surplus, précise-t-il, on se trouve ainsi à maintenir les populations animales à des niveaux inférieurs à la capacité de support du territoire.»

Un marché pour les fourrures

On ne chasse pas à la trappe pour rien au Québec. Les fourrures ainsi récupérées doivent être préparées selon les exigences de l'Institut de la fourrure du Canada pour ensuite être vendues aux enchères à Toronto.

La Russie et la Chine figurent parmi les grands acheteurs de fourrures québécoises : la loutre et le vison ont particulièrement la cote.

M. Beaudry ne s'en cache toutefois pas; il ne peut plus vivre uniquement de la trappe. L'élevage en ferme et des hivers plus doux ont fait chuter la demande au fil des ans.

«De métier qu'elle était, la trappe est devenue une passion pour moi», dit-il.

Une passion qui l'amène à donner des conférences, des cours de formation aux futurs trappeurs ainsi qu'accueillir les touristes désireux d'en savoir davantage sur les traditions québécoises.

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