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Vélo triporteur À NDP

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19 août 2010
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Par Guy Latour

Un mois après la mise en place du projet-pilote du vélo triporteur à Notre-Dame-des-Prairies, les commentaires sont très positifs de la part des usagers utilisant ce nouveau service.

Rencontrées la semaine dernière par le journal, quatre utilisatrices de NDP n'ont eu que de bons mots face à ce projet-pilote offert à la population prairiquoise.

«Étant une personne à mobilité réduite, j'utilise régulièrement le transport en commun et adapté. Avec le triporteur, je peux en profiter pour faire quelques courses sans être pressée par le temps. De plus, le service est courtois et un lien amical se crée avec le chauffeur», de dire Diane Lefebvre qui a pris le vélo triporteur à deux reprises.

Quant à Léna Renaud, elle l'a utilisé une fois jusqu'ici. «Cela nous permet de prendre l'air et d'admirer la nature. C'est un excellent moyen de sortir de notre routine quotidienne.»

L'objectif du vélo triporteur est de permettre à la population de briser l'isolement. Du côté de la ville de Notre-Dame-des-Prairies, on a reçu de nombreux commentaires positifs depuis le début du projet. Les utilisatrices rencontrées, qui demeurent aux habitations des Bouleaux, souhaitent que le vélo triporteur revienne en 2011.

Service gratuit

Rappelons que ce service est entièrement gratuit. Il est offert du mercredi au dimanche, de 10 h à 18 h. Il faut réserver 24 heures à l'avance, auprès du Service des loisirs de NDP, au 450 759-7741, poste 232 ou 237. Il n'y aura pas de service entre le 9 et le 24 août, tous les vélos triporteurs seront à la Coupe Rogers de Tennis à Montréal.

Jeunes et moins jeunes peuvent faire une promenade avec ce vélo triporteur. Un maximum de deux personnes à la fois peuvent utiliser ce vélo.

Pour cette année, c'est le formateur qui conduira les gens à destination. Si le projet revient en 2011, ce sera un jeune décrocheur, dans le cadre d'un emploi étudiant, qui sera engagé.

La Ville de Joliette a aussi été approchée, il y a trois ans, mais semble hésitante à embarquer dans le projet. «Pourtant, les villes n'ont rien à débourser pour avoir un vélo triporteur. Le financement provient des commandites qu'elles vont chercher. Par contre, certaines villes peuvent elles-mêmes décider de financer le projet La saison s'étend d'avril à octobre», mentionne Denis Desjardins, président de Duo-Vélo qui a créé ce concept en 2004.

Actuellement présent dans une dizaine de villes au Québec, Duo-Vélo souhaite étendre son projet à 200 villes dans un avenir rapproché.

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