Le retour de Guy Chevrette à Joliette?

Par Michel Harnois
L'ancien député de Joliette et futur retraité du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), Guy Chevrette, n'écarte pas la possibilité d'effectuer un retour aux sources à Joliette afin de redémarrer son entreprise de consultant, Chevrette Conseil.
Le président sortant du CIFQ, qui termine son mandat le 31 décembre prochain, explique, en entrevue au journal, qu'il est présentement en processus de décision afin de s'établir définitivement pour une retraite partielle bien méritée.
Son cœur balance présentement entre Québec et Joliette, sa ville d'adoption de 1960 à 2002.
«Je n'écarte pas l'idée et j'ai commencé à en parler avec mes amis. J'aimerais me trouver un condo où je terminerais mes jours. C'est une hypothèse sérieuse», indique-t-il.
Un homme d'action
L'ancien député de Joliette et ministre touche-à-tout reprendra sa carrière, mais cette fois-ci, à temps partiel. Son mandat de six ans à la tête du Conseil de l'industrie forestière du Québec l'a amené à travailler tous les jours.
À 70 ans, il veut maintenant se bâtir une qualité de vie tout en partageant sa grande expertise dans de nombreux domaines.
Rappelons que Guy Chevrette a amorcé sa carrière dans l'enseignement, puis a poursuivi dans le monde syndical avant d'être élu par les gens de la région pendant six mandats consécutifs. Après sa carrière en politique, il a lancé sa boîte de consultant quelques années avant d'être nommé président du CIFQ.
Joliette pour toujours!
Le cœur de Guy Chevrette reste attaché à la région et même s'il compte réduire ses activités, il voudrait qu'on retienne de lui qu'il a fait son possible le temps qu'il a été là. «En politique comme dans d'autres secteurs, on a beau faire notre possible, mais il y en a peu de monde qui te disent merci. Joliette me l'a dit en votant pour moi pendant 25 ans», dit-il.
Travailleur acharné
Guy Chevrette explique qu'il désire maintenant se tourner vers de petits mandats dans la région de Joliette «là où les gens sont les plus fidèles au Québec».
«Je serais incapable de rien faire, sinon je vieillirais trop vite, s'excuse-t-il. Je veux continuer à soutenir des œuvres. Je suis sur le C.A. de la Fondation du Cégep à Joliette et j'ai prêté mon nom à une fondation pour la protection des Zones d'exploitations contrôlées (ZEC)».
Bilan
Dans toute sa carrière, les services offerts par son bureau de comté aux gens de Joliette est pour lui un souvenir heureux. «D'avoir traité tous les dossiers amenés devant moi au meilleur de mes connaissances et avec toute ma conviction, voilà ma plus grande satisfaction», se souvient-il.
À l'aube de sa sixième carrière, la région risque de bénéficier de l'ouverture d'une boîte de consultant menée par un ancien ministre.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.