Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Simon Jolin-Barrette dépose son projet de loi

La Coalition avenir Québec veut hausser le salaire des élus de 30 000$

durée 12h00
11 mai 2023
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le projet de loi pour hausser le salaire des députés de 30 000 $ a été déposé jeudi matin à l’Assemblée nationale par le leader parlementaire du gouvernement Simon Jolin-Barrette.

Si le projet de loi est adopté, le salaire de base des élus passera de 101 561 $ à 131 766 $.

Des députés caquistes sont à l’aise avec cette augmentation. 

«Toute augmentation est raisonnable», a dit le député de Beauce-Nord, Luc Provençal. 

«Il faut le considérer sérieusement», a indiqué le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, au sujet du rapport du comité qui recommande une hausse de salaire des députés de 30 000$. Il trouve que cette augmentation est raisonnable. 

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, croit qu’un meilleur salaire permettra d’attirer des gens en politique.   

«C’est légitime qu’on regarde la rémunération des députés et des ministres […] Il faut penser à la relève. Quand on veut recruter, c’est important», a-t-il affirmé.

Plusieurs autres caquistes n'ont pas voulu commenter le sujet. 

QS défie la CAQ 

Cette augmentation de salaire provoque beaucoup de malaise parmi les partis d’oppositions. 

Québec solidaire (QS) à d’ailleurs lancé un défi aux députés de la Coalition avenir Québec (CAQ), les enjoignant à demander à leurs commettants ce qu’ils pensent de cette hausse de salaire. 

Pour la Fédération canadienne des contribuables, cette augmentation ne passe pas, particulièrement dans le contexte économique actuel. 

Une pétition a d’ailleurs été lancée par l’organisme pour s’opposer à cette augmentation. Elle a recueilli plus de 15 000 signatures.  

Des hausses substantielles 

Le rapport du comité chargé d'analyser la rémunération des élus a été déposé il y a quelques semaines. Il recommande notamment de faire passer le salaire de base des députés de 101 561 $ à 131 766 $.

Or, bon nombre de députés ont des fonctions supplémentaires, ce qui leur permet d'avoir une rémunération plus élevée. Par exemple, un ministre a un salaire de 177 732 $, tout comme le chef de l'opposition officielle. En suivant les recommandations du rapport, leur salaire passerait à 230 591 $. Le salaire du premier ministre, quant à lui, passerait de 208 200 $ à 270 120 $.

Le rapport indique que les députés consacrent en moyenne 63 heures par semaine à leur travail et 10 heures par semaine pour leurs déplacements professionnels.

Même avec l'augmentation, le salaire des députés québécois resterait toutefois inférieur à celui de leurs homologues fédéraux, qui se chiffre à 194 600 $.

Le comité était composé de l'ancienne ministre libérale Lise Thériault et de l'ancien député péquiste Martin Ouellet.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Le caucus libéral affirme être uni malgré la démission du ministre Steven Guilbeault

Plusieurs députés libéraux affirment que le parti demeure uni après la démission du ministre de l'Identité et de la Culture canadiennes, Steven Guilbeault, du cabinet en réaction au nouvel accord conclu entre le gouvernement fédéral et l'Alberta concernant un projet d'oléoduc. Dans un communiqué publié sur les médias sociaux jeudi, M. Guilbeault ...

Publié hier à 12h00

Jean-François Roberge dépose son projet de loi pour «renforcer la laïcité au Québec»

Le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, vient de déposer son projet de loi qui vise notamment à interdire les prières de rue. Le gouvernement Legault avait déjà télégraphié son intention il y a plusieurs mois. En août, Jean-François Roberge, avait affirmé que la «multiplication des prières de rue (était) un enjeu sérieux ...

Publié le 26 novembre 2025

Tension avec la FTQ: le ministre Boulet évite de jeter de l'huile sur le feu

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a évité de jeter de l'huile sur le feu, mercredi, au lendemain d'une comparution tumultueuse de la FTQ lors des consultations particulières sur son projet de loi sur la gouvernance syndicale. La présidente de la FTQ, Magali Picard, avait notamment affirmé que le ministre était «innocent ou faisait l'innocent» ...