Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Conseil des droits de l’homme

ONU: le Canada veut être membre du Conseil des droits de l'homme de 2028 à 2030

durée 14h00
9 mai 2023
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le Canada tentera d’obtenir un siège au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (ONU).

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, annoncera mardi après-midi la candidature du Canada pour siéger au conseil de 2028 à 2030, par le biais d'une élection qui aura probablement lieu en 2026.

Deux sources gouvernementales proches du dossier, qui n'étaient pas autorisées à s'exprimer publiquement avant l'annonce officielle, affirment que le Canada misera sur une candidature qui mettra en évidence six priorités principales, y compris de tenir les États responsables de la mise en détention de militants des droits humains.

La promotion de l'égalité des sexes, des droits des communautés LGBTQ, de la santé sexuelle et des droits reproductifs feront aussi partie des arguments soutenant la candidature du Canada.

Le Canada prévoit faire écho à l'accent mis par l’ancien gouvernement Harper sur la liberté de croyance religieuse, tout en s’engageant dans des programmes de lutte contre le racisme et en faisant progresser la réconciliation avec les peuples autochtones du monde entier.

Jusqu'à présent, la Grèce a annoncé une course pour l'une des trois places qui seront disponibles pour les pays qui siègent dans un groupe de 28 qui comprend le Canada, l'Europe occidentale, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Le Conseil des droits de l’homme enquête sur les violations présumées de ces droits dans les États qui sont membres de l'ONU, commises par des gouvernements ou des acteurs de la société.

Il publie également des rapports sur les questions de droits humains en général, telles que la répression continue de l'Iran contre les droits des femmes.

La ministre Joly fera pression pour que l'accent soit mis sur les droits de l'homme en ligne, en s'appuyant sur la Freedom Online Coalition, un groupe qui pousse les gens à s'exprimer en ligne et à protéger leur vie privée.

Ottawa fera probablement également pression pour réglementer les plateformes qui ont été utilisées pour inciter à la violence. Le Canada donne en exemple les émeutes anti-Rohingyas au Myanmar qui, dit-il, ont été liées à des mensonges circulant sur les réseaux sociaux.

Une autre partie de la candidature consistera à répondre au changement climatique d'une manière qui comprend la protection des personnes qui sont les plus touchées par les changements climatiques et la poursuite des travaux de réforme du financement mondial pour les petits pays qui sont confrontés à de fréquentes catastrophes naturelles.

Mélanie Joly prévoit de faire preuve d'humilité tout en poussant le monde à faire mieux, reconnaissant que le Canada ne respecte pas ses propres obligations en matière de droits de la personne, comme corriger les disparités dans le système de justice pénale et fournir des services équitables aux peuples autochtones.

Des groupes comme Human Rights Watch ont toutefois critiqué le Conseil des droits de l’homme pour avoir «élu dans ses rangs de graves auteurs de violations des droits comme le Cameroun, l'Érythrée et les Émirats arabes unis».

La Russie a quitté l'organisme basé à Genève après que les membres de l'ONU aient voté pour mettre fin à son adhésion peu après son invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022.

Dylan Robertson, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Déclin du français: François Legault dénonce les propos de Marc Miller

Le premier ministre du Québec, François Legault, a vertement dénoncé mardi les propos du nouveau ministre responsable des Langues officielles dans le cabinet Carney, Marc Miller. «Marc Miller, c'est une honte pour tous les Québécois, a tonné M. Legault en se rendant à la période des questions. Je ne sais pas comment il va faire pour se présenter ...

Publié hier à 15h00

Alerte: l'ex-cheffe parlementaire Marwah Rizqy a été expulsée du caucus libéral

L'ex-cheffe parlementaire du Parti libéral du Québec, Marwah Rizqy, a été expulsée du parti, deux semaines après avoir été suspendue en raison d'un différend avec son chef, Pablo Rodriguez. M. Rodriguez en a fait l'annonce, mardi après-midi, affirmant que la députée avait «rompu le lien de confiance nécessaire». Plus de détails à venir.

Publié hier à 12h00

Le Collège des médecins inquiet de l'ingérence politique avec le projet de loi 7

Le Collège des médecins du Québec (CMQ) craint que le projet de loi 7 amène de l'ingérence politique qui fragiliserait l'indépendance scientifique des organismes de santé publique. Il appelle à une réforme du projet de loi, sans quoi il craint qu'il y ait des dérives au Québec, comme cela a été observé ailleurs dans le monde. C'est ce que plaide ...