Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Santé publique canadienne

Variole simienne: la situation au Québec est qualifiée de «préoccupante»

durée 13h45
3 juin 2022
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

C’est au Québec que l’on dénombre le plus de cas de variole simienne et de loin, soit 52 cas confirmés sur les 58 que compte le Canada au total.

Faisant le point sur la situation, vendredi à Ottawa, l’administratrice en chef de la santé publique, Theresa Tam, et son adjoint, Howard Njoo, ont qualifié la situation de «préoccupante» au Québec, tout en précisant que cette éclosion n’a quand même rien à voir avec une pandémie de l’ampleur de la COVID−19.

D’une part, la variole simienne n’est pas du tout aussi contagieuse que la COVID et, d’autre part, les autorités de santé publique du Québec procèdent à un traçage serré des contacts.

Néanmoins, la situation est suivie de près surtout parce qu’on veut éviter une propagation qui toucherait les femmes enceintes ou des enfants, qui pourraient être plus vulnérables.

Selon le docteur Njoo, les personnes plus âgées, qui ont reçu le vaccin contre la variole à l’époque où il se donnait encore, soit avant les années 1970, seraient mieux protégées que les plus jeunes. La variole telle qu’on la connaissait avant le 21e siècle a été déclarée éradiquée en 1979 après d’importants efforts de vaccination à l’échelle mondiale.

Ailleurs au Canada, la santé publique rapporte cinq cas confirmés de variole simienne en Ontario et un en Alberta. La docteure Tam a précisé que les connaissances ne sont pas encore assez avancées pour réaliser une modélisation sur la propagation prévisible de la variole simienne au Canada.

COVID: tous les indicateurs en baisse
Par ailleurs, les docteurs Tam et Njoo ont fait le point sur la situation de la COVID au pays. Bien que le nombre d’hospitalisations demeure élevé, tous les indicateurs, qu’il s’agisse du nombre de cas, d’hospitalisations ou de cas graves sont à la baisse, tout comme les indices recueillis par l’analyse des eaux usées.

Les experts se penchent par ailleurs plus en profondeur sur les cas de COVID longue, c’est−à−dire les personnes chez qui certains symptômes persistent toujours, trois mois après une infection initiale. Les symptômes les plus communs sont la fatigue, des problèmes cognitifs, des troubles du sommeil et l’essoufflement. 

Ces symptômes prolongés touchent autant les enfants que les adultes et on estime qu’entre 30 % et 40 % des personnes qui ont contracté la maladie, mais qui n’ont pas eu besoin d’être hospitalisées, présentent des symptômes de COVID longue. La condition semble par ailleurs affecter davantage les femmes que les hommes. 

Ces constatations touchent les cas de COVID longue issus d’infections qui précèdent l’apparition du variant Omicron.

Pierre Saint−Arnaud, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h00

L'élargissement des pouvoirs des pharmaciens dans le PL67 tarde à être mis en place

L'élargissement des pouvoirs des pharmaciens, prévu dans le projet de loi 67 qui a été adopté en 2024, tarde à être appliqué sur le terrain, dénonce l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP). Le projet de loi 67 vise à élargir certaines pratiques professionnelles dans le domaine de la santé, dont celle des pharmaciens. Ces ...

Publié à 10h41

Alerte: Pablo Rodriguez démissionnera de son poste de chef du Parti libéral du Québec

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Pablo Rodriguez, annoncera sa démission, confirment des sources sûres. Plus de détails à venir.

Publié hier à 18h00

La politique «Achetez canadien» du gouvernement fédéral entre en vigueur

La politique «Achetez canadien» du gouvernement fédéral entre en vigueur mardi et elle devrait changer fondamentalement la façon dont Ottawa achète des biens et des services. Annoncée plus tôt cet automne, cette stratégie vise à garantir que les produits et les travailleurs canadiens soient prioritaires dans les décisions d’achat du gouvernement ...