Parti libéral du Québec
La contribution santé n’a pas fini de faire parler

Par Mathieu Savard, Journaliste
Hier le directeur de la Santé publique par intérim a refusé d'endosser la contribution santé affirmant qu'il s'agit d'une mesure économique.
Selon Monsef Derraji, le porte-parole du Parti libéral du Québec en matière de santé, il devient évident que le projet de François Legault d’imposer une contribution santé aux personnes qui ne sont pas vaccinées est une décision qui ne relève pas du domaine de la santé publique.
Selon lui, le premier ministre propose la taxe covi-santé alors que rien ne prouve son efficacité à amener davantage de gens à relever leur manche pour recevoir le vaccin.
Il déplore que la CAQ ne fasse pas la différence entre l'hésitation vaccinale et le mouvement antivaccin et qu'elle propose une mesure qui n'a rien à voir avec la santé publique mais uniquement avec ses motivations politiques.
Afin de promouvoir la vaccination et d'augmenter le sentiment de confiance de la population hésitante, Monsef Derraji propose cinq mesures concrètes :
- Considérer les non-vaccinés comme un groupe hétérogène (hésitants vs antivaccins) et agir en conséquence;
- Recruter des experts en hésitation vaccinale;
- Collaborer avec les organismes communautaires qui peuvent aider à sensibiliser les gens et, dans certains cas, à diminuer les barrières linguistiques et culturelles;
- Améliorer l'offre vaccinale pour répondre à toutes les demandes (ARN, vecteur viral non réplicable…);
- Contrer la désinformation avec des capsules dans plusieurs langues et faciles à comprendre.
Enfin, le porte-parole libéral estime qu'il est temps de se mettre en mode écoute envers les personnes non-vaccinées afin de mieux comprendre leur hésitation plutôt que de les menacer avec des mesures autoritaires comme la contribution santé proposée par la CAQ.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.