Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Recul des conditions de travail

Les travailleurs syndiqués de BMR/Novago ont exercé une première journée de grève ce vendredi

durée 07h00
14 août 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Après plus de deux ans de tentatives infructueuses pour négocier un nouveau contrat de travail, les employés syndiqués de BMR/Novago de Joliette et Saint-Jacques ont fait le choix d’exercer une première journée de grève le 13 août 2021.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop Lanaudière CSN représente la majorité des salariés de BMR/Novago (anciennement Profid’or) qui travaillent en quincaillerie et aux installations agricoles des municipalités de Joliette et Saint-Jacques. 

C’est après avoir proposé une offre « finale et globale » que l’employeur a désormais quitté la table de négociations.

Ce dernier souhaite que la majorité de ses travailleurs syndiqués encaissent un recul salarial allant de 3,29 $ de l’heure à 7,09 $ de l’heure. Il exige également qu’ils consentissent à d’importants reculs au niveau de leur régime de retraite, de leurs vacances, de leurs congés de maladie, de leurs congés fériés, ainsi que de la stabilité de leur horaire.

Ces demandes patronales ont pris par surprise le syndicat, alors que le groupe Sollio, propriétaire de BMR/Novago, aurait doublé ses profits durant la pandémie, passant de 79,4 M$ de profits excédentaires en 2019 à 201 M$ en 2020. 

« Nous sommes très déçus des demandes patronales de BMR/Novago qui semblent faire fi de tous les efforts faits par nos membres au cours des 18 derniers mois de pandémie, et ce, malgré les profits en forte hausse de l’entreprise », a souligné Nicole Lambert, secrétaire-trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop Lanaudière CSN.

Alexandre Laviolette, président de la Fédération du Commerce de la CSN, abonde dans le même sens. « Les membres du STT de la Coop Lanaudière contribuent directement à l’importante croissance des revenus de la coopérative, il est donc complètement inacceptable que l’employeur propose de tels reculs pour ses travailleurs », ajoute-t-il.

Pour la présidente du Conseil central de Lanaudière – CSN, Patricia Rivest, l’entreprise gagnerait à offrir de meilleures conditions de travail compte tenu du contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 9h00

Loi pour protéger des élus: un organisme craint une application «abusive»

La Ligue des droits et libertés (LDL) critique vertement le projet de loi 57 qui vise à protéger les élus contre les menaces de citoyens, prétextant «l’existence de risques sérieux d’atteintes aux libertés fondamentales d’expression, d’opinion et d’association». L’organisme croit également que la pièce législative pourrait faire craindre à des ...

30 avril 2024

Taxe sur l'immatriculation: les villes dénoncent des frais «prohibitifs»

Les municipalités dénoncent des frais administratifs «prohibitifs» liés à la taxe d’immatriculation destinée au financement du transport collectif. En décembre, le gouvernement du Québec a fait adopter une loi qui permet aux villes de taxer les véhicules en fonction de leur consommation d’essence. «Les municipalités qui souhaitent se prévaloir ...

30 avril 2024

La FIQ relance sa négociation avec Québec sur cinq éléments

La FIQ repart au combat cette semaine, vraisemblablement dès mercredi, dans le but de finaliser la négociation pour ses 80 000 membres, à la suite du rejet de l'entente de principe par ceux-ci. Le conseil fédéral extraordinaire de la FIQ s'est réuni, lundi, pour préciser le mandat de négociation, avec cinq priorités. Ces priorités ont été ...