Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

PANDÉMIE COVID-19

Dépistage: les personnes symptomatiques ou en contact avec une personne infectée priorisées

durée 14h36
28 septembre 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jessica Brisson
email
Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) annonce qu'afin d'optimiser le dépistage auprès des personnes chez qui le risque est plus élevé d'être infectées, l'accès au dépistage pourrait être refusé à une personne qui ne fait pas partie des clientèles priorisées.

Les données les plus récentes démontrent que la probabilité de trouver un cas positif à la COVID-19 est la plus forte chez :

  • les personnes qui présentent des symptômes compatibles avec la COVID-19;
  • les personnes ayant eu un contact étroit avec une personne atteinte de la COVID-19.

Si une personne ne fait pas partie de l'une de ses catégories, il n'est pas considéré nécessaire de passer un test de dépistage, à moins que la santé publique ou un professionnel de la santé ne le recommande.

Cette restriction est temporaire et pourra être réévaluée selon l'évolution de la situation. 

Soulignons que le Québec s'est doté d'une stratégie de dépistage massif s'appuyant sur 4 axes :

  • Le diagnostic des personnes avec des symptômes compatibles;
  • L'interruption de la chaîne de transmission des cas;
  • La protection des milieux de soins et des travailleurs de la santé;
  • La protection des personnes susceptibles aux complications de la COVID-19.

Notons également que le nombre de prélèvements a considérablement augmenté au cours des dernières semaines, atteignant souvent plus de 30 000 prélèvements quotidiens.

Dans le contexte actuel, alors que le Québec connait une recrudescence importante de cas et que la transmission communautaire s'accélère, il s'avère essentiel de prioriser les tests de dépistage qui ont une meilleure probabilité de trouver des cas afin de débuter rapidement les enquêtes et la recherche de contacts et ainsi contrôler efficacement les éclosions. En cas de doute, il est possible de se référer à l'outil d'autoévaluation des symptômes de la COVID-19.

Rappelons que les principaux symptômes à surveiller sont: 

  • Fièvre :
    • chez l’enfant de 0-5 ans : 38,5 °C (101,3 °F) et plus (température rectale);
    • chez l’enfant de 6 ans et plus : 38,1 °C (100,6 °F) et plus (température buccale);
    • chez l’adulte : 38 °C (100,4 °F) et plus (température buccale);
    • chez la personne aînée : 37,8 °C (100 °F) et plus (température buccale);
    • ou 1,1 °C de plus que la valeur habituelle d’une personne;

 

  • symptômes généraux :
    • perte soudaine d’odorat sans congestion nasale, avec ou sans perte du goût;
    • grande fatigue;
    • perte d’appétit importante;
    • douleurs musculaires généralisées (non liées à un effort physique);

 

  • symptômes respiratoires :
    • toux (nouvelle ou aggravée);
    • essoufflement, difficulté à respirer;
    • mal de gorge;
    • nez qui coule ou nez bouché;

 

  • symptômes gastro-intestinaux :
    • nausées;
    • vomissements;
    • diarrhée;
    • maux de ventre.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 18h00

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...

Publié à 12h00

Immigration: Roberge opte pour une baisse modérée et vise 45 000 par année

Le gouvernement Legault opte finalement pour une réduction modérée de l’immigration en baissant les seuils à 45 000 nouveaux résidents permanents par année pour la période de 2026 à 2029. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, jonglait avec trois scénarios de baisse : 25 000, 35 000 et 45 000 immigrants par année. Il s’agit ...

Publié à 9h00

La FMSQ demande au tribunal de suspendre les effets de la loi 2

Ce sera au tour des médecins spécialistes, ce jeudi, de demander à la Cour supérieure de suspendre de façon provisoire des éléments de la loi 2 du ministre de la Santé, Christian Dubé, en attendant que leur contestation de la constitutionnalité de cette loi soit entendue sur le fond. La demande de sursis de la Fédération des médecins spécialistes ...