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Véronique Hivon interpelle la ministre régionale, Lise Thériault au sujet de la fermeture de plusieurs services à Notre-Dame-des-Prairies

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21 mars 2018
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Par Salle des nouvelles
Dans la foulée de la fermeture d’un service de dîneurs et d’aide aux devoirs après l’école qui opérait à Notre-Dame-des-Prairies et devant la menace qui plane sur quatre autres services semblables dans la municipalité, la députée de Joliette et vice-cheffe du Parti Québécois, Véronique Hivon, a interpellé la ministre responsable de la région de Lanaudière, Lise Thériault, à l’occasion d’un point de presse en compagnie de la mairesse de Notre-Dame-des-Prairies, Suzanne Dauphin, de propriétaires de services d’accueil pour enfants à l’heure du midi et après l’école, et de plusieurs parents.
 
« Je demande à la ministre Thériault d’intervenir de façon urgente auprès de son collègue, le ministre de la famille Luc Fortin, afin que nous puissions ensemble trouver des solutions à cette situation inquiétante, qui présente des conséquences importantes pour la communauté de Notre-Dame-des-Prairies. On pense, au premier chef, aux enfants, et il y a aussi les parents, l’école, les propriétaires de services qui en subissent le contrecoup », a déclaré d’entrée de jeu la députée de Joliette.
 
Pour elle, la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance n’est tout simplement pas adaptée. « C’est insensé: des services d’accueil qui s’adressent à des enfants d’âge scolaire, soit des 5-12 ans, qui opèrent seulement sur l’heure du midi et après l’école pour l’aide aux devoirs, doivent se conformer exactement aux mêmes règles et ratios que des services qui s’adressent à des enfants âgés entre 0 et 5, c’est-à-dire des poupons, de jeunes enfants, qui passent la journée sur place. La réalité et le contexte ne sont pas du tout les mêmes. Ça ne tient pas la route! Il faut donc revoir le règlement et dans l’intervalle, on ne peut pas rester les bras croisés », a-t-elle martelé.
 
La mairesse de Notre-Dame-des-Prairies abonde dans la même direction : « Il y a urgence d’agir. C’est toute une communauté qui se trouve déstabilisée. Ces services de dîneurs répondent à un besoin réel, pour les enfants et les parents. La ville de Notre-Dame-des-Prairies est à la mesure des familles et nous pensons que plusieurs solutions peuvent être mises de l'avant.»
 
Julie Bertrand, qui a dû mettre la clé dans la porte du service situé à un jet de pierre de l’école qu’elle opérait depuis près de six ans, a pour sa part réitéré sa volonté de se conformer à des règles et aux lois, « pour autant qu’elles puissent être appliquées ». « Nous sommes un service de dîneurs et d’aide aux devoir pour des enfants d’âge scolaire 5-12 ans. Il est incohérent que le ministère de la famille nous impose les mêmes normes qu’un CPE 0-5 ans. Nous sommes tout à fait d'accord pour qu'il y ait des normes et des règles à respecter. Notre priorité demeurera toujours la sécurité et le bien-être des enfants. Cependant, elles doivent être adaptées à notre réalité et à nos besoins. En ce moment, nous sommes disqualifiées d'emblée! Nous demandons au ministre Fortin de passer en mode solutions dès maintenant! », d’insister Mme Bertrand.
 
« D’ici à ce que la loi puisse être révisée, on demande au ministre des mesures transitoires, pour que les enfants n’aient pas à être retirés de leur milieu à ce moment-ci. Et si le ministère va de l’avant avec la fermeture des quatre autres services de garde, ça va se faire à une période critique pour les enfants, autour de mai ou juin, en fin d’année scolaire, quand la période d’examens bat son plein », a de son côté souligné Andrée-Ann Thuot, porte-parole du groupe de parents dont les enfants fréquentent un service de garde sur l’heure du dîner et/ou après l’école à Notre-Dame-des-Prairies.
 
« J’ai mis sur table plusieurs pistes et idées très porteuses pour dénouer la situation. Il y a des solutions qui existent. Maintenant la balle est dans la cour du ministre, je l’invite à faire preuve d’ouverture. Et je presse sa collègue responsable de la région de Lanaudière, Mme Thériault, à intervenir auprès de lui en ce sens », de conclure la députée de Joliette, Véronique Hivon.

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