La défense collective des droits, ce n’est pas gratuit!
Par Salle des nouvelles
Réunis en caucus régional la semaine dernière, les député(e)s du Parti Québécois du nord de Lanaudière, Véronique Hivon (Joliette), Nicolas Marceau (Rousseau) et André Villeneuve (Berthier), ont rencontré plusieurs groupes de la région qui œuvrent en défense collective des droits.
Dans Lanaudière, ce sont près d’une vingtaine de groupes qui travaillent avec acharnement pour obtenir l’entière reconnaissance et la pleine application des droits de la personne sur notre territoire. Parmi les défis auxquels ils doivent faire face, il y a celui du juste équilibre à trouver entre les actions portant sur la « défense collective des droits », pour intervenir directement sur les causes structurelles, et la « défense individuelle », qui aborde les conséquences vécues quotidiennement par des citoyen(ne)s de Lanaudière.
Au cours de la rencontre, les représentant(e)s des organismes ont soulevé l’enjeu du financement qui doit être au rendez-vous pour soutenir adéquatement leur mission de base. Or, en dépit de l’adoption en 2001 de la Politique de reconnaissance de l’action communautaire autonome en matière de financement et d’autonomie, en vertu de laquelle le gouvernement s’engageait à appuyer financièrement les organismes communautaires pour assurer la stabilité et la continuité de leurs interventions, on constate plutôt, 15 ans plus tard, que leur situation se caractérise toujours par l’incertitude et l’instabilité.
Les député(e)s du Parti Québécois de Lanaudière ont réitéré leur appui aux revendications des groupes qui réclament depuis plus de 10 mois une rencontre avec la ministre responsable de la région de Lanaudière, Lise Thériault, pour lui faire part de leurs préoccupations. Une requête demeurée sans réponse, la ministre préférant référer les organismes à ses attachés politiques, bien que les groupes insistent pour la rencontrer « en personne ».
Le caucus des député(e)s s’est en outre engagé à porter les demandes auprès du gouvernement : « Nous comprenons que la défense collective des droits, ce n’est pas gratuit. Quand les groupes qui y œuvrent ne peuvent pas remplir leur mission, ce sont des êtres humains qui en payent le prix », a conclu Nicolas Marceau, député de Rousseau et président du caucus.
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