« Joliette a fait entendre sa voix » - Gabriel Ste-Marie
Le 23 septembre dernier, le Comité spécial sur la réforme électorale de la Chambre des communes était de passage à Joliette pour consulter la population sur une éventuelle réforme du mode de scrutin. En tout, treize députés de tous les partis se sont rendus à Joliette pour entendre la population de la région. Le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie, qui siège sur le comité, dresse un bilan positif de cette consultation.
« La plupart des députés présents n’avaient jamais mis le pied ni à Joliette, ni même dans Lanaudière. Ils ont été enchantés par la beauté de la ville et de la région. Tous les députés se sont dits impressionnés par la qualité et la diversité des intervenants qui ont témoigné à Joliette. Nous avons notamment entendu France Robertson, directrice du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière, sur les préoccupations des autochtones en milieu urbain, une première au comité », a commenté Gabriel Ste-Marie. « C’était aussi la première fois que le comité avait l’occasion d’entendre un représentant du
mouvement étudiant avec Fred-William Mireault, président du Regroupement des étudiants et étudiantes du Cégep régional de Lanaudière à Joliette, et aussi d’entendre une représentante des aînés avec Danielle Perreault, directrice générale de la FADOQ Lanaudière », a poursuivi M. Ste-Marie.
La forte présence des femmes au micro a également été remarquée. Le comité a entendu le témoignage de Mercédez Roberge, militante féministe, sur le mode de scrutin proportionnel. « La consultation de Joliette, un des trois arrêts du comité au Québec, le seul en région, aura permis aux membres du comité d’entendre une grande diversité de points de vue et des éléments nouveaux qui n’avaient pas été soulevés dans d’autres provinces. C’est une grande réussite à ce niveau », a affirmé le député.
Plusieurs citoyens et citoyennes de Lanaudière et des environs ont aussi eu l’occasion d’exprimer leur opinion au comité lors d’une période à micro ouvert. « Un constat qui est ressorti, c’est que les gens d’ici ne veulent pas donner carte blanche au gouvernement pour changer la façon de voter. Ils veulent pouvoir se prononcer sur la manière dont seront élus leur député dans le futur, un élément au cœur de notre démocratie », a soutenu le député bloquiste de Joliette.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.