Le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie, s’est joint aux producteurs laitiers pour exprimer la solidarité indéfectible du Bloc Québécois à leur combat contre l’importation de lait diafiltré.

« Le modèle agricole québécois que nous avons choisi chez nous est à l'image du Québec: équitable, juste et diversifié. Nous sommes fiers de notre agriculture et nous appuyons sans réserve nos producteurs laitiers, qui perdent actuellement des milliers de dollars par semaine. En campagne électorale, les libéraux se sont engagés à
soutenir le système de gestion de l’offre. Maintenant au gouvernement, ils doivent faire appliquer les règles en vigueur et mettre fin une fois pour toutes à l’importation de lait diafiltré », a déclaré M. Ste-Marie.

Depuis lundi, des producteurs de lait sont partis des quatre coins du Québec en tracteur pour se rendre à Ottawa. Ils ont manifesté jeudi pour que le gouvernement fédéral mette fin aux importations de lait diafiltré, un concentré protéique liquide en provenance des États-Unis qui se substitue au lait pour contourner les règles régissant la gestion de l’offre tout en évitant les frais douaniers. L’Union des producteurs agricoles situe les pertes entre 15 000 $ et 18 000 $ par année par famille en moyenne, parmi les 8 500 qui vivent de l’agriculture au Québec. Par deux fois, l’Assemblée nationale du Québec a adopté des motions unanimes demandant au gouvernement fédéral de corriger la situation.

Le député fédéral de Joliette a ainsi accompagné les agriculteurs lanaudois lors de la marche de Gatineau à Ottawa du 2 juin, organisée par les Producteurs de lait du Québec. Deux autobus de producteurs lanaudois sont partis de Joliette en matinée, avec notamment à leur bord M. André Villeneuve, député de Berthier à l’Assemblée nationale. Cet arrêt a permis à l’attaché politique de M. Ste-Marie de saluer leur démarche avant leur arrivée à Ottawa.

« Le ministre de l’Agriculture considère que le lait diafiltré n’est pas un produit laitier à la douane, mais il le redevient par magie lorsque vient le temps de le mettre dans le fromage. C’est grotesque et ça nui aux fermes de chez nous, à nos entreprises familiales. Il est plus que temps que le fédéral revienne à la raison et cesse de torpiller l’agriculture québécoise », a conclu M. Ste-Marie.