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Véronique Hivon dénonce la diminution du nombre de procureurs assignés à la lutte à la corruption

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5 novembre 2015
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Alors que depuis plusieurs semaines, l’opposition questionne la ministre de la Justice à propos de la baisse du nombre de procureurs qui découlera de la fusion des trois bureaux spécialisés en matière de lutte contre la corruption et le crime organisé du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), la ministre a enfin confirmé à Véronique Hivon, porte-parole du Parti Québécois en matière de justice, que l’effectif du nouveau bureau fusionné sera amputé de 40 %.

En effet, la ministre a admis que le nombre de procureurs spécifiquement dédiés à temps plein à ce type de dossiers passera de 110 à 60. Le fait que le directeur de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ait contredit la ministre de la Justice à ce propos, lundi, n’a pas laissé d’autre choix à Stéphanie Vallée que de modifier son discours. « Alors que la ministre s’entêtait à répéter qu’il n’y aurait pas de baisse de l’effectif, le chat sort enfin du sac! Elle confirme les pires craintes : il y aura des impacts réels sur la priorité donnée aux dossiers de grande criminalité. C’est extrêmement inquiétant! », a déclaré la députée de Joliette.

D’ores et déjà, le DPCP avait annoncé à ses procureurs que la réorganisation de la lutte contre la grande criminalité s’inscrivait dans un contexte budgétaire désormais restreint. « En avouant que 40 % des procureurs spécifiquement dédiés aux trois bureaux spécialisés seront dorénavant affectés en grande partie à des tâches généralistes au sein des palais de justice, la ministre reconnaît que la lutte contre la corruption et le crime organisé n’est plus une priorité pour le gouvernement libéral », a ajouté Véronique Hivon.

La députée de Joliette juge insensé que l’obsession des libéraux pour l’austérité aille jusqu’à la réduction du nombre de procureurs spécialisés dans la lutte contre notre plus grande criminalité, surtout lorsqu’on tient compte de tous les efforts qui ont été investis en ce sens au cours des dernières années. « J’aimerais que la ministre nous dise comment elle peut admettre que soit sacrifiée cette priorité que nous nous sommes donnée collectivement de lutter, de manière ciblée et énergique, contre le crime organisé, la corruption et la malversation. Comment la ministre et son gouvernement peuvent-ils accepter de ne plus en faire une priorité? C’est grave! La ministre doit maintenant se ressaisir et agir afin que cette baisse de l’effectif ne se concrétise pas », a conclu Véronique Hivon.

 

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