Guy Chevrette embauché par l’industrie du taxi comme négociateur
Le Lanaudois et notamment ancien ministre des Transports, Guy Chevrette vient d’être mandaté par le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT) comme négociateur et porte-parole dans l'important dossier de lutte contre le transport illégal que mène présentement l'industrie du taxi.
Le mandat confié à M. Chevrette par le CPCDIT consistera notamment à représenter et à défendre les intérêts de l'industrie auprès des autorités gouvernementales québécoises et montréalaises. L’industrie du taxi vise à établir avec elles un dialogue constructif dans le but de trouver des solutions pour contrer de manière concrète et efficace les entreprises qui offrent illégalement, sur le territoire du Québec, du transport par taxi. L’une des cibles principale du CPCDIT est la firme UBER. Le service permet de localiser, via un téléphone intelligent, une tablette ou un ordinateur, le véhicule le plus proche de soi pour ensuite le réserver.
« Nous sommes très heureux que M. Chevrette ait accepté de travailler avec nous. Sa vaste expérience gouvernementale et ses qualités de négociateur, jumelés à sa connaissance de l'industrie du taxi feront assurément bouger les choses. Nous évoluons dans une industrie hautement réglementée, et ce, au bénéfice des utilisateurs. Personne ne peut impunément bafouer ces règles. Il faut que ça arrête. Il est temps de s'assoir et de trouver des solutions afin que cesse le transport illégal au Québec », a déclaré Dory Saliba, président du conseil d'administration du CPCDIT par voie de communiqué.
De son côté, l’ancien député de Joliette a expliqué qu’il avait accepté ce mandat avec grand plaisir. Il a ajouté que le transport par taxi était un secteur qui lui était très familier pour y avoir côtoyé les hommes et les femmes qui y œuvrent quotidiennement lors de son passage comme ministre des Transports. « Cette industrie a certainement besoin de se renouveler, mais aujourd'hui, par l'apparition d'entreprises qui ne respectent pas les lois québécoises, ce sont des milliers d'emplois qui sont menacés », a souligné Guy Chevrette.
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