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La souveraineté au coeur des discussions

durée 16h55
23 avril 2013
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Par Louis-Antoine Lemire
JOLIETTE - 

Un débat sur l’indépendance du Québec impliquant le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant , le coporte-parole de Québec Solidaire André Frappier et l’ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry a été organisé par Nathalie Sentenne, enseignante en science politique au Cégep de Joliette la semaine dernière.

M.Landry qui est originaire de St-Jacques de Montcalm, était très ému de revenir dans Lanaudière, un endroit où il a passé huit ans de sa vie, pour discuter d’un sujet qui lui tient à cœur. « J’ai eu les plus belles années que l’on puisse imaginer ici », a décrit M. Landry qui a trouvé l’initiative de Mme Sentenne très stimulante. Pour sa part, André Frappier, porte-parole de Québec solidaire, soutient que ce type de rencontre défait les mythes qui mentionnent que les jeunes ne font rien et ne sont pas politisés. « On voit qu’ils sont très au fait de l’actualité », dit-il. Quant à lui, le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, a apprécié la qualité des questions des jeunes qu’il considère allumés et informés. Il n’a pas hésité à dire que ce sont eux qui le motive à continuer d’œuvrer en politique. « Ce sont jeunes d’aujourd’hui qui vont gérer le Québec quand il sera souverain », a dit M. Aussant. Questionné à savoir pourquoi bien des jeunes se ralliaient à son parti, le chef d’Option nationale a souligné que les jeunes n’aiment pas la langue de bois et que, dans son parti, ils répondent aux questions difficiles en plus d’être en faveur des enjeux qui nuisent peut-être à son parti, mais qui aide la cause. « La cause est plus importante que les intérêts du parti », a-t-il assuré.

PKP

La nomination de Pierre-Karl Péladeau à la tête du conseil d’administration d’Hydro Québec a été un des sujets de conversation lors de cette conférence. M. Aussant mentionne que sur le plan des compétences, il n’y a aucune inquiétude à avoir sur cette nomination. Selon lui, la seule chose qu’il faudra vérifier, c’est que la séparation entre les médias et le gouvernement perdure. « Si les messages des chroniqueurs sont contrôlés, ce n’est pas une nouvelle », a-t-il affirmé. Pour sa part, M. Landry considère que M. Péladeau est un des grands gestionnaires québécois qui a assumé ses responsabilités de chef d’entreprise. « C’est tout à son honneur de partager son expertise avec grande entreprise collective, et ce bénévolement », a dit M. Landry. Quant à lui, André Frappier juge que cette nomination faite par le Parti québécois est une annonce faite pour amadouer les partis de l’opposition Selon lui, M. Péladeau est un homme qui n’a aucun respect pour la démocratie et que son orientation est complètement dirigée vers le privé. « Cet homme n’a aucun intérêt pour les services publics sauf pour aller chercher de l’argent », a affirmé M. Frappier qui ajoute que cette annonce regarde très mal pour l’autonomie de la population québécoise.

 

 

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