Affrontement à quatre au débat de la chambre de commerce

Par Mathieu Ferland
Les candidats des quatre principaux partis se sont affrontés lors du débat de la chambre de commerce de Joliette qui avait lieu le lundi 20 août. Un duel qui a donné à des échanges verbaux soutenus entre les candidats du Parti Québecois, Libéral, de Québec Solidaire et de la Coalition Avenir Québec.
Les quatre candidats ont principalement débattu sur les sujets de l’heure, notamment la hausse des frais de scolarité, les délais d’attente dans les hôpitaux de même que la corruption et la gestion des finances publiques. Normand Masse (CAQ) et Pascal Beaupré (PLQ) ont été les cibles de prédilection tout au long de ce houleux débat. Le candidat libéral a par ailleurs été très agressif tout au long du débat, attaquant sans cesse le candidat de la CAQ, Normand Masse, de même que la candidate du PQ et députée sortante, Véronique Hivon. M. Beaupré a questionné Mme Hivon sur la question de la souveraineté. « Combien de référendums seront nécessaires avant que le Parti Québécois n’accepte la décision du peuple? » Normand Masse a également interrogé la députée sortante sur le sujet, suggérant qu’elle serait peut-être plus à l’aise auprès du parti Option Nationale, puisque Pauline Marois laisserait sous-entendre selon lui qu’un référendum aurait lieu possiblement au cours de son premier mandat. Mme Hivon a simplement répondu qu’elle laissait les « on verra » au chef de la Coalition avenir Québec.
La santé au cœur des débats
La question des délais d’attente en santé ainsi que des carences de personnel ont enflammé les passions des quatre candidats. Le Parti Québécois s’est vu maintes fois reprocher les mises à la retraite d’infirmières et de médecin à l’origine, selon Pascal Beaupré, du manque de médecin et d’infirmières. Le candidat de la CAQ a eu droit aux mêmes récriminations, puisque c’est François Legault, chef du parti, qui était ministre de la Santé à cette époque. Le candidat libéral a cependant eu droit aux répliques de la députée sortante, qui lui a demandé pourquoi les libéraux n’avaient pu être en mesure de régler la situation depuis le temps.
Le courage politique de Québec solidaire
La candidate du parti Québec solidaire, Flavie Trudel, a insisté sur le courage des convictions de son parti et de ses candidats. Elle est revenue à quelques reprises sur le conflit étudiant, conflit où elle s’est impliquée à titre d’enseignante au Cégep de Joliette. Tandis que le candidat libéral louangeait son chef de parti d’avoir tenu tête à une minorité de jeunes grévistes, Mme Trudel a souligné que « si ce n’était pas tous les étudiants qui étaient pour la grève, tous étaient contre la hausse des frais de scolarité. » Mme Trudel a reçu l’appui de Véronique Hivon sur le sujet, alors que cette dernière a soutenu que l’accès aux études demeurait un enjeu fondamental pour l’avenir.
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