Le PLQ fait le point
Par Communiqué
Le président de la Commission politique de Lanaudière pour le PLQ, Marc Thompson, tenait à faire le point sur les démarches entreprises par le gouvernement du Québec en ce qui concerne les allégations de corruption dans le secteur de la construction.
Marc Thompson a tenu à souligner que le gouvernement libéral prend très au sérieux les allégations des derniers mois dans le domaine de la construction. Il a aussi rappelé la mise en place de l'Opération Marteau et de l'unité anticollusion du ministère des Transports, l'adoption, au cours des derniers mois, de nouvelles lois qui forcent les municipalités à être plus transparentes dans les appels d'offres, l'augmentation du nombre d'inspecteurs sur les chantiers de construction ainsi que le resserrement des règles d'attribution des contrats au niveau du gouvernement du Québec. Ces mesures font en sorte que ce sont plus de 500 personnes qui sont aujourd'hui mobilisées pour contrer la collusion et la corruption dans le domaine de la construction.
Le président de la Commission politique de Lanaudière a également rappelé la responsabilité qui incombe aux députés de l'Assemblée nationale et au gouvernement du Québec dans ce dossier. En ce sens, il a invité les partis d'opposition à travailler de concert avec le gouvernement à l'adoption de certains projets de loi qui sont à l'étude actuellement et qui touchent à la fois aux questions d'éthique et d'encadrement du financement des partis politiques.
« La responsabilité du gouvernement est de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire respecter les lois. En ce sens, les enquêtes policières conduiront devant les tribunaux ceux qui n'ont pas respecté les lois. Des résultats concrets découlent des opérations contre les motards criminels avec l'Opération Carcajou, et contre le crime organisé dans les opérations SharQc et Colisée », a mentionné monsieur Thompson.
« Il est faux de prétendre qu'une commission d'enquête pourrait se mettre sur pied du jour au lendemain et donner des résultats aussitôt. Il faut savoir qu'une telle commission accorderait l'immunité aux témoins, de sorte que des gens pourraient dire n'importe quoi à l'abri de toutes conséquences. Personne n'est à l'abri avec des enquêtes policières », a conclu Marc Thompson.
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