Restes de la tempête tropicale Debby
La sécurité publique met en garde contre les glissements de terrain
Par La Presse Canadienne
Les autorités provinciales demandent aux citoyens de porter une attention aux glissements de terrain dans les régions qui ont été particulièrement touchées par les restes de la tempête tropicale Debby.
La sécurité publique demande aux citoyens d'être attentifs aux anomalies qui pourraient déclencher des glissements de terrain.
Une fissure, un renflement dans une pente, un éboulement et un écoulement inhabituel d’eau dans un talus sont des anomalies qui peuvent précéder un glissement de terrain.
«Les pluies torrentielles qui se sont abattues dans plusieurs régions du Québec peuvent causer des glissements de terrain. Soyez vigilant!», a écrit Urgence Québec sur le réseau social X mardi après-midi.
Les glissements de terrain se produisent le plus souvent dans les sols argileux, communément appelés « glaise », et au bord des cours d’eau.
Que faire pendant un glissement de terrain ?
Si un glissement de terrain se produit lorsque vous êtes à l’intérieur d’une résidence, la sécurité publique recommande de vous réfugier dans la partie du bâtiment opposée au glissement de terrain, de vous abriter sous un meuble solide et de tenir fermement un objet bien fixé jusqu’à ce que tout mouvement cesse.
Si vous êtes à l’extérieur, il est recommandé de s’éloigner rapidement de la trajectoire probable du glissement, de se tenir loin des berges, des arbres, des fils électriques et des poteaux.
Il faut évidemment quitter une maison si elle est endommagée par un glissement de terrain.
Les autorités recommandent d'éviter de faire des travaux qui pourraient augmenter l’instabilité du sol, comme construire un remblai, installer une piscine hors terre ou encore entreposer des matériaux à proximité du sommet d’une pente.
La province a déclaré que 14 municipalités étaient toujours en état d’urgence, lundi, à la suite des pluies torrentielles de vendredi qui ont déversé jusqu’à 175 millimètres de pluie sur Montréal et sur une grande partie de la province.
Stéphane Blais, La Presse Canadienne
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.