Un pédophile pourrait être déclaré délinquant à contrôler
Reconnu coupable de plusieurs accusations de nature sexuelle, Simon Girard-Lévesque pourrait être déclaré délinquant à contrôler.
Lors du retour en cour de l’accusé de 28 ans, le 22 janvier, au palais de justice de Joliette, au stade des plaidoiries sur sentence, la procureure des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, Me Marie-Eve Sasseville, a annoncé que le Couronne allait déposer une requête en ce sens.
Le dossier a donc été reporté au 31 mars prochain. Si le juge Normand Bonin, qui a présidé le procès, accepte la requête, Simon Girard-Lévesque pourrait recevoir une sentence de plus de deux ans de pénitencier et être sous surveillance dans la collectivité pour une période d’au plus de dix ans.
Rappelons qu’au terme de son procès, qui a eu lieu en décembre 2014, Girard-Lévesque, de Saint-Robert, avait été déclaré coupable, le 22 mai 2015, de 47 chefs d’accusation soit 13 de leurre; 12 d’incitation à des contacts sexuels; dix d’avoir induit, tenté d’induire une personne à se prostituer; six de contacts sexuels; deux d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, deux d’agression sexuelle; un de production de pornographie juvénile et un de séquestration.
Les infractions reprochées à l’accusé ont eu lieu sur une période de plus de deux ans, entre octobre 2010 et décembre 2012 à Rawdon, Mont-Tremblant, Lévis, Québec, Montmagny et Saint-Apollinaire.
Pour presque toutes les victimes (il y en avait 14 au total), l’accusé utilisait le même motus operandi. Il communiquait avec les jeunes filles de moins de 16 ans, via un réseau social électronique, afin de les solliciter pour des attouchements ou des relations sexuelles. Il ciblait surtout des adolescentes entre 13 et 15 ans.
Lors de son témoignage, Simon Girard-Lévesque avait expliqué qu’en communiquant avec les victimes, il voulait notamment vérifier un phénomène de société soit que des enfants offraient une fellation pour 5$. Il souhaitait aussi mesurer l’ampleur de ce phénomène.
Lors de son jugement, le juge Bonin avait mentionné que plusieurs aspects du témoignage de l’accusé « manquaient considérablement de crédibilité ». Le magistrat avait ajouté que plusieurs de ses explications ne tenaient pas la route.
L’accusé, qui a purgé un an de détention préventive, après son arrestation, a repris le chemin des cellules à la suite de sa déclaration de culpabilité le 22 mai 2015.
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