Soupçonné d’avoir frappé une résidente de Saint-Lin en pleine nuit
Un suspect de 46 ans a été arrêté en lien avec une invasion à domicile, en pleine nuit, à Saint-Lin-Laurentides, à la fin juillet 2015.
Au terme d’une enquête de quelques mois, la Sûreté du Québec a procédé à l’arrestation de Stéphane Jarry, 46 ans, aussi de Saint-Lin, le 20 janvier, en matinée.
Ce dernier a comparu, cet après-midi, au palais de justice de Joliette, pour faire face à sept chefs d’accusation.
On lui reproche de s’être introduit par effraction afin de commettre des voies de fait, de vol qualifié, voie de fait causant des lésions corporelles, vol de moins de 5000$, déguisement, bris de condition et bris de probation.
Aucun plaidoyer n’a été enregistré. La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté. L’accusé, qui possède plusieurs antécédents judiciaires reviendra devant un juge, le 22 janvier, pour son enquête sous caution. Stéphane Jarry possède plusieurs antécédents judiciaires, la plupart dans le district judiciaire de Montréal.
Rappel des faits
Dans la nuit du 27 juillet dernier, vers 3h00 du matin, le suspect se serait introduit par effraction, par la porte-patio, dans une résidence de la 11e avenue à Saint-Lin. Une dame dormait au salon lorsque l’individu a fait irruption dans la maison.
« Le suspect a réveillé la dame qui dormait dans le salon. Celle-ci l’a repoussé et le suspect a pris la fuite en vélo », avait expliqué la Sûreté du Québec, quelques heures après les évènements.
Le suspect aurait volé le sac à main de la victime qui se trouvait à l’intérieur de la résidence. Celle-ci a été frappée au visage et a subi une légère blessure au niveau de la lèvre en plus de devoir subir plusieurs examens dans un centre hospitalier.
De plus, le 3 octobre dernier, Stéphane Jarry aurait aussi volé plusieurs objets, à une autre dame, aussi à Saint-Lin. Il aurait dérobé un manteau, un téléphone cellulaire, des pièces d’identité et d’autres objets d’une valeur de moins de 5000$.
Victime soulagée
La victime de l’évènement du 27 juillet, Kim Lalande, a assisté à la comparution de Stéphane Jarry. Tout au long de l’audience, elle a constamment fixé du regard l’accusé qui est demeuré impassible dans le box des détenus.
« Depuis que j’ai su qu’il avait été arrêté, je me sens un peu moins nerveuse. Depuis les évènements, je vivais l’enfer. Ça scrappe une vie », a-t-elle mentionné en entrevue au Journal, à sa sortie du tribunal.
Elle ajoute ne pas connaître le suspect. « Je suis incapable d’être dans une situation de vulnérabilité et de laisser mes enfants seuls, même pour quelques minutes seulement. Je panique quand ça arrive », a-t-elle mentionné tout en se disant soulagée que son présumé agresseur soit maintenant derrière les barreaux.
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