Intervention du SWAT à Saint-Lin-Laurentides
Les résidents du secteur de la rue Anne-Savage, à Saint-Lin-Laurentides, ont eu droit à un réveil brutal ce matin alors qu’une intervention du groupe tactique d’intervention a procédé à une opération policière très tôt ce matin.
L’opération a été menée par la Sûreté municipale de Mirabel, et non la Sûreté du Québec. Le tout visait le démantèlement d’un important réseau de voleurs sévissant dans plusieurs villes du Québec, notamment Laval, Terrebonne, Mirabel et Saint-Lin-Laurentides. Selon l’agent Pierre Morel, de la Sûreté municipale de Mirabel, plusieurs frappes ont eu lieu simultanément dans ces secteurs afin de procéder à l’arrestation des suspects. « On parle entres autres de vols de guichets automatiques, de vols de véhicules, de vol de moins de 5000$ et de vols à l’étalage », précise l’agent Morel. Dans l’optique de démanteler ce réseau, la SM de Mirabel avait mise en place une équipe d’enquêteurs provenant des différents services de police touchés, notamment la Sûreté du Québec.
Le SWAT à Saint-Lin-Laurentides
Dans le cas de l’opération survenue à Saint-Lin-Laurentides ce matin, c’est le groupe tactique d’intervention qui a débarqué à la résidence de la rue Anne-Savage. Plusieurs citoyens du secteur ont souligné avoir entendu des coups de feu au moment de l’intervention, qui aurait mené à l’arrestation d’au moins deux personnes. Ces informations demeurent toutefois sans confirmation officielle de la part des policiers.
Selon les premières informations obtenues, l’enfant du couple arrêté se trouvait dans la résidence au moment de l’opération. Selon l’agent Pierre Morel, les enquêteurs craignaient la présence d’armes à feu lors de l’intervention. « Il s’agit d’un protocole normal lorsque les enquêteurs croient en la présence d’armes à feu sur les lieux d’une perquisition », précise le porte-parole.
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