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La Fabrique de Berthierville ne pardonne pas à son vandale

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9 avril 2013
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Par Guy Latour

La Fabrique de Berhierville est incapable de pardonner à Benoit Brunelle, qui a brisé des vitres de son église et de son presbytère, en novembre dernier.

Brunelle, 29 ans, a été condamné à six mois de prison dans la collectivité, le 4 avril dernier, au Palais de justice de Joliette.

« Je trouve que c’est une sentence bonbon et ça envoie un mauvais message pour ce type de crime. On a peur qu’il récidive », a avoué en entrevue téléphonique, Jean-Marc Ferland, le président de la Fabrique, visiblement sous le choc de la peine prononcée.

L’accusé avait plaidé coupable d’avoir commis un méfait de plus de 5000$, d’un vol de moins de 5000$, d’introduction par effraction, entrave à un agent de la paix, possession d’outil de cambriolage et trois bris d’engagement.

Vers 7h le matin, le 7 novembre 2012, Brunelle s’est présenté sur le terrain de l’église avec plusieurs outils. Il a par la suite brisé plusieurs vitres de l’église et du presbytère, causant pour plusieurs dizaines de milliers de dollars de dommages.

Suite à son arrestation, les policiers ont pu relier l’accusé à deux autres évènements soit une introduction par effraction commise à la Banque Nationale de Berthierville, dans la même nuit, et un vol de matériel informatique dans un groupe d’entraide de santé mentale, le 31 octobre 2012.

Lors des représentations sur sentence, la Couronne, représentée par Me Louis-Christian Boisvert a suggéré une peine de six mois de prison ferme en raison notamment du montant élevé des dommages.

L’avocat de Benoit Brunelle, Me Gille Pombert a demandé une sentence avec sursis sans préciser la durée.

Remis en liberté une première fois en décembre dernier, Benoit Brunelle a été arrêté à deux reprises, par la suite, pour avoir brisé ses conditions de remise en liberté. Suite à sa dernière arrestation, le 13 février, il est resté en détention provisoire.

Le juge Maurice Parent s’est finalement rangé du côté des arguments de la défense en estimant que la situation de l’accusé chevauchait une problématique de santé mentale et la délinquance. Il a aussi ajouté une période de probation de trois ans à l’accusé et une série de conditions à respecter dont un couvre-feu durant la durée de son sursis.

Rappelons que l’ensemble de la fenestration de l’église et du presbytère avait été remplacé quelques mois à peine avant les événements du 7 novembre dernier.

 

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