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Radio Radio, un duo brillamment coloré

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6 novembre 2014
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Marie-Philip Chaput
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Par Marie-Philip Chaput, Journaliste

 

C’est dans le foyer de la Salle Rolland-Brunelle que le Journal de Joliette s’est entretenu, aujourd’hui, avec Jacques Alphonse Doucet et Gabriel Louis Bernard Malenfant, du groupe Radio Radio. Acadiens d’origines et ouverts sur le reste du monde, leur succès brille, et ce même au-delà de l’Atlantique. 
 
Journal de Joliette : Malgré le fait que votre musique soit très différente de la musique traditionnelle acadienne, est-ce qu’il est possible de retrouver un peu de ses racines dans vos chansons?
 
Jacques Alphonse Doucet : L’accent comme tel. On chante comme on parle. On a du violon sur la chanson Bachelor Party du dernier album El feel zoo et il y a aussi de l’accordéon sur l’album Havre de Grâce
 
Gabriel Louis Bernard Malenfant : On n’essaie pas d’en faire trop, parce qu’on voulait être connu comme musiciens et non comme Acadiens. 
 
J.J. : Dans un même ordre d’idée, vous avez grandi en écoutant Lionel Richie et Phil Collins à cause de vos mères. Est-ce que cela a eu un impact sur le contenu ou le genre de musique que vous faites aujourd’hui?
 
Gabriel : Tout fait partie de ton inspiration. Juste le fait qu’on est Acadien et qu’on vient des régions, où il y a beaucoup d’anglophones, on est automatiquement ouvert à la culture américaine. C’est pour ça qu’on n’a pas grandi dans des familles qui écoutaient juste du hip-hop. Notre hip-hop est plus ouvert. Notre musique vient de quelque part d’autre aussi. 
 
Jacques : On a grandi aussi sur la musique country, parce que c’est ce qu’on écoutait quand on allait à l’école. Mes parents n’écoutent pas beaucoup de musique. Ils vont voir des spectacles, mais ne vont pas nécessairement acheter des albums. La première fois que ma mère a été excitée pour un album, c’était Phil Collins et c’était une cassette. C’était plus intéressant voir ce qui se passe à la radio de la région, car c’est des talents locaux. Il y a des bonnes chansons que j’aime bien, mais ils ne sont pas vraiment connus en dehors de cinq kilomètres carrés. 
 
J.J. : Vous connaissez un grand succès au Québec, mais vous êtes aussi allés performer en France et aux États-Unis. Comment avez-vous été reçus là-bas?
 
Gabriel : Toutes ces places-là au début, les gens ne sont pas trop sûrs d’où l’on vient. En France, on n’a pas le français typique et en Louisiane, on ne parle pas le cajun ou l’anglais, comme les autres. Mais comme à tous nos shows, la foule finit par être dedans. On sourit, on ne se prend pas au sérieux, alors ça finit toujours par marcher. 
 
J.J. : Lorsque vous faites un nouvel album, sentez-vous le besoin de vous renouveler?
 
Jacques : Il faut toujours pousser les limites. On arrive de New York pour préparer un album qui va sortir dans le futur et en plus, c’est dans une autre direction, donc on va apporter les sujets d’une autre façon ou trouver un autre sujet. Il faut faire quelque chose de nouveau, d’actuel ou qui va durer dans le temps. C’est un challenge. 
 
J.J. : Vous êtes très stylés. De quelle manière la mode est-elle présente dans vos vies?
 
Gabriel : J’ai toujours aimé bien m’habiller. Quand ma mère allait en voyage, elle me ramenait toujours des trucs dont mes amis se moquaient, parce que ce n’était pas vraiment le style d’ici, mais à Paris tout le monde portait ça. Je finissais alors, à être plus ouvert. 
 
Jacques : J’ai toujours aimé porter des complets ou des affaires super beaux, mais c’est souvent super cher. Tu trouves alors des petits trucs et tu fais des mix. Ça permet d’être créatif. 
 
J.J. : Vous avez parlé d’un nouvel album dans le futur. Avez-vous d’autres projets?
 
Gabriel: Il y a un clip que nous avons filmé, il y a deux semaines pour la chanson Tcheindre Together sur notre album El feel zoo. C’est vraiment l’fun. On s’amuse à jouer les comédiens. Je pense que dans le clip, tu ne nous vois même pas chanter, on joue des personnages. Ça se passe dans les années 70, alors on a des costumes, des habits. 
 
 
 
 
 
 

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