L’humour cinglant de Guillaume Wagner était de passage
Par Mathieu Ferland
L’humoriste Guillaume Wagner était de passage le 13 décembre dernier à la salle Rolland-Brunelle de Joliette pour une prestation de son spectacle Cinglant.
Le spectacle de Guillaume Wagner ne s’adresse pas au grand public, c’est d’ailleurs avec cette affirmation que l’humoriste ouvre son spectacle en énumérant les types de personnes qu’il ne souhaite pas voir dans la salle. Les intellectuels, les gens qui n’aiment pas les sacres, ceux qui manquent de jugement et les « vieux ». « Je veux un public qui va me suivre longtemps, avec les vieux, ça ne vaut pas la peine », annonce Guillaume Wagner. Son humour percutant et sans filtre explore des thèmes maintes fois visités, mais sous un angle neuf. Les relations de couple, les hommes qui ne veulent pas vieillir ou qui ont peur de l’homophobie, le conflit étudiant, tout y passe avec un rythme endiablé. Durant son spectacle, l’humoriste est parfois arrogant, souvent vulgaire et toujours cinglant. Il livre un numéro particulièrement brillant sur l’homophobie et la peur profonde qu’éprouvent certains hommes envers l’homosexualité.
Les oreilles sensibles ne seront guère à l’aise avec certaines images utilisées par l’humoriste, qui reconnait qu’il ne s’adresse pas à un public familial.
Si la seconde partie du spectacle possède un rythme plus lent, le public constatera tout de même l’aisance sur scène de l’humoriste, qui livre des textes réfléchis et intelligents sous une épaisse couche de vulgarité et de grivoiseries.
Le spectacle Cinglant a par ailleurs vendu plus de 50 000 billets lors de sa tournée québécoise en plus d’être nominé pour le spectacle de l’année, volet humour, lors de l’Autre gala de l’ADISQ.
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