Une saison grandiose et mémorable
Par Louis-Antoine Lemire
Les organisateurs du Festival de Lanaudière dressent un bilan positif de la 36e édition du rendez-vous musical, malgré une baisse de l’achalandage de près de 10 % comparativement à l’an passé.
Le directeur général du Festival de Lanaudière, François Bédard, soutient que cette diminution de la clientèle est moins significative au niveau des chiffres, car la baisse est surtout associée au tarif pelouse qui est le moins élevé et tributaire du facteur météo. « L’influence sur l’équilibre général des finances du festival n’est pas aussi importante qu’on voudrait bien le laisser croire », a-t-il précisé. Selon lui, cette réduction d’achalandage n’a rien à voir avec la qualité artistique ou la façon de procéder de l’organisation. « Les gens sont plus craintifs lorsque la météo prévoit des soirées plus fraiches », a expliqué M. Bédard, qui ajoute que le regroupement travail sur les facteurs dont ils peuvent contrôler et la météo ne fait pas partie de ceux-là. Rappelons qu’en 2012, le Festival avait perdu une subvention de 50 000 $ sous l’égide du précédent gouvernement. Le grand manitou du Festival, tient à mentionner que la contribution de 40 000 $ à ce jour, de la députée de Joliette, Véronique Hivon et de ses acolytes a grandement aidé. « Nous nous sommes laissé un coussin au cas où nous ne pourrions pas rattraper la somme de 50 000$. Nous avons une gestion saine », a dit M. Bédard.
Devoir accompli
Quant à lui, le directeur artistique du Festival de Lanaudière, Alex Benjamin, considère que la présente édition a été exceptionnelle sur le plan artistique, et ce, même si le défi de représenter dignement le bicentenaire de naissance de deux grands compositeurs d’opéra en la matière de Verdi et Wagner était colossal. Selon ces observations, les visiteurs ont grandement apprécié le Festival, en particulier les capsules vidéo qui présentaient les musiciens entre les pièces. « Artistiquement parlant tous les spectacles ont atteint un niveau très élevé », a fièrement remarqué le directeur artistique. Pour l’an prochain, M. Benjamin conservera la même recette. « Je veux continuer de faire plaisir aux gens tout en allumant leur curiosité », a-t-il conclu. Pour sa part, M. Bédard affirme que le plus gros défi l’organisation sera d’offrir des forfaits touristiques différents ainsi que de maintenir une offre alimentaire qui plait au public.
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