En 10 questions avec Étienne Dano
Par Louis-Antoine Lemire
Grand gagnant du concours En route vers mon premier gala Juste pour rire en 2009, l’humoriste, Étienne Dano, a présenté son premier one man show au public de Joliette la semaine dernière. Le Journal a eu la chance de s’entretenir avec le comique.
Quel genre d’humoriste es-tu sur scène ?
Je suis un extracteur de gags. En ce sens, je suis un humoriste qui aime aborder un sujet et en tirer le maximum de jus. Par exemple, je peux parler d’une râpe à fromage pendant dix minutes.
Y a-t-il un thème autour duquel ton spectacle est bâti ?
Mon spectacle parle des excès de la société québécoise.
L’écriture de ton spectacle t’a pris combien de temps ?
Inconsciemment, j’écris ce spectacle depuis que j’ai commencé à faire de l’humour à temps partiel en 2003. Également, je peaufine quelques blagues dans mon spectacle qui est en rodage présentement.
Quel a été ton plus grand défi lors de la conception de ton spectacle ?
Avec mon metteur en scène, nous nous sommes donnés comme défi d’écrire des numéros qui parlent de moi dans l’optique que le public se voit au travers de moi. Lorsque je faisais des numéros dans les bars, l’approche était différente. Je faisais des blagues pour faire des blagues.
Qu’-est-ce qui te rend heureux ?
J’aime côtoyer de gens passionnés qui aiment la vie et qui ont de bonnes histoires à raconter
Qu’est-ce qui te met en colère ?
Les gens qui sont trop conformistes. Par exemple, un individu qui travail dans un commerce et qui est incapable d’aller dans la zone grise lors d’une situation particulière me met hors de moi.
Tu es humoriste et tu fais de la radio. Y’a-t-il un domaine que tu préfères ?
Même si ça fait plus longtemps que je fais de la scène que de la radio, je dirais que je ne serais pas en mesure de choisir qu’un seul domaine. Les deux plateformes me passionnent de différentes façons.
As-tu des modèles ou des héros ?
J’admire beaucoup les gens qui ont réussi à sortir des frontières, comme Guy Laliberté et René Angélil, J’aime les personnalités fonceuses. De plus, j’admire beaucoup la discipline de Louis-Josée Houde.
As-tu des rêves à réaliser ?
J’ai une liste interminable de choses que je veux faire avant de mourir. Chaque fois, que je réalise un élément dans ma liste, je m’oblige à le remplacer par un autre. C’est sûr qu’un jour, j’aimerais offrir des prestations humoristiques dans toutes les provinces du Canada en français.
Ya-t-il trop d’humoristes au Québec ?
Je ne serais pas prêt à dire qu’il y a trop de comiques au Québec. Par contre, je crois qu’il y a beaucoup d’humoristes qui ont le même style.
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