Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Anne Marcotte raconte son périple parsemé d'embûches

durée 17h00
26 novembre 2013
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Louis-Antoine Lemire

Ayant grandi dans une famille à faible revenu qui préconisait le travail au détriment des études, Anne Marcotte a décidé qu’elle ne voulait pas adhérer à l’adage « née pour un petit pain » et a choisi de tracer son propre chemin.

« Nous sommes notre meilleur actif peu importe le milieu d’où on vient » a lancé la conférencière-invitée des Matinées Lanaudoises, la semaine dernière. Dès son jeune âge, elle était persuadée qu’elle allait accomplir quelque chose dans la vie. Celle qui jadis avait de la misère à payer ses comptes affirme que c’est possible de devenir entrepreneur sans argent, sans contact et sans diplôme, mais qu’avec du cœur au ventre et de la persévérance, il y a toujours moyen de faire sa place.

Cheminement

Après avoir travaillé en tant que secrétaire à 7 $/h, dans une entreprise qui battait de l’aile, elle a proposé au patron de racheter la compagnie. Son offre a été refusée. Par la suite, Mme Marcotte a travaillé chez un concurrent qui lui a montré la porte de sortie six mois après son embauche, même si elle était actionnaire de l’entreprise avec 15 % des parts. Une fois le choc encaissé, son instinct de survie a pris le dessus. Selon elle, l’être humain peut faire beaucoup de choses dans l’inconfort. Suivant les recommandations de ses amis, elle a décidé de fonder Marcotte Multimédia Inc à l’automne 1996 , une entreprise spécialisée dans la conception de site Internet. Comme elle travaillait avec un effectif réduit, l’entrepreneure avait la ferme intention de changer les choses. Elle a alors  réussi à se dénicher une place dans une mission commerciale du Québec en Chine, où plusieurs gens d’affaires influents y participaient, et ce, même si elle était une pure inconnue à leurs yeux. Elle a pu tisser des liens d’affaires et peu de temps après, son chiffre d’affaires a doublé. Pendant une décennie, elle a été la chef d’orchestre d’une prospère compagnie, qu’elle a cédée dans une importante transaction au milieu des années 2000.

Mission

Dorénavant, la femme d’affaires qui rêvait d’avoir une robe de princesse lorsqu'elle était jeune, tente d’inciter les gens à devenir entrepreneur. Elle affirme qu’il faut saisir chaque opportunité dans la vie et qu’il y a une importante distinction à faire entre une personne qui a du front tout le tour de la tête et une personne audacieuse. « Quelqu’un d’audacieux fera réfléchir son interlocuteur »,conclut-elle.

 

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 21 novembre 2025

Postes Canada dit qu'elle aura besoin d'un autre plan de sauvetage en 2026

Après avoir amorcé l'année avec un prêt fédéral d'un milliard de dollars, Postes Canada a affirmé qu'elle aura besoin d'un nouveau plan de sauvetage tôt en 2026, la société d'État étant confrontée à d'importantes pertes financières, ce qui la place sur la voie de son pire exercice financier à ce jour. Elle a fait état vendredi de la «perte ...

Publié le 21 novembre 2025

L'UPA affirme que ses membres ne peuvent soutenir la concurrence du dumping

Vous êtes dans la section des fruits et légumes de votre épicerie et vous voyez deux paquets de carottes. L’un est beaucoup moins cher que l’autre. De prime abord, la logique de consommateur averti vous fera pencher pour le moins cher. Ajoutons un élément additionnel à votre réflexion. Le paquet plus cher a été cultivé au Québec, l’autre provient ...

Publié le 18 novembre 2025

Postes Canada prévoit perdre 30 000 employés par attrition d’ici 2035

Selon le président-directeur général de Postes Canada, l’entreprise s’attend à perdre jusqu’à 30 000 employés au cours de la prochaine décennie, en raison des départs à la retraite ou des départs volontaires, alors que la société d’État cherche à réduire ses effectifs et à moderniser ses services. Le PDG Doug Ettinger a détaillé mardi, lors de la ...