Sept jour pour découvrir le milieu des affaires
Par Louis-Antoine Lemire
La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui bât son plein depuis lundi est une excellente façon de promouvoir la culture entrepreneuriale, selon les intervenants du milieu.
L’agente de sensibilisation au Carrefour jeunesse- emploi de D’Autray-Joliette (CJE), Élise Rainville, croit qu’il est primordial de bien outiller les gens qui désirent se lancer en affaires. Elle affirme que le Québec est la province la moins productive en matière de démarrage d’entreprise. « Il faut parler du milieu de l’entrepreneuriat avec les jeunes très tôt pour les intéresser, croit-elle. En ce sens, un combat des chefs est organisé dans les différentes écoles secondaires de la région. Lors de cette compétition amicale, les étudiants devront concevoir un projet à caractère entrepreneurial. Également, ce jeudi, la créativité des jeunes du CJE sera mise à contribution, car ils devront donner une valeur ajoutée à des vieux ordinateurs.
De son côté, la présidente de Mec Événements, Marie-Élène Corbeil, considère que cette semaine peut enlever certains tabous aux parents qui sont réticents à l’idée de voir leur progéniture se lancer en affaires. Également, cette dernière remarque qu’il y a encore de nombreux préjugés à l’égard des entrepreneurs. « Certaines personnes pensent que les gens d’affaires sont des voleurs », dit-elle. Selon elle, on parle beaucoup plus des compagnies qui ne fonctionnent pas bien à l’instar de celles qui se démarquent, qui sont pourtant très nombreuses dans la région. Mme Corbeil croit mordicus qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour que le rôle des entrepreneurs soit bien compris.
Portait
Bien que la SADC de D’Autray-Joliette ne s’implique pas directement dans la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, son directeur général, Jocelyn de Grandpré, assure que c’est toujours important de valoriser ce domaine. Appelé a dressé un portrait de l’entrepreneuriat dans la région, il affirme que les temps sont durs actuellement. Entre autres, il fait référence à la fermeture de l’usine Masonite à Berthierville, qui mettra 150 personnes au chômage. Ce dernier mentionne que la manufacture est victime de la mondialisation « Une partie des activités de l’entreprise s’en va au Chili », a déploré le directeur. Selon lui, les entreprises doivent innover et s’ajuster aux nouvelles tendances pour faire bonne figure.
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