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Né avec un marteau dans les mains

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31 juillet 2012
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Par Mathieu Ferland

Les success story ne sont pas monnaie courante, mais celle de Simon Chevrette possède tous les ingrédients pour correspondre à cette définition. L’entrepreneur de 32 est aujourd’hui à la tête d’une importante compagnie de construction, une route qu’il arpente depuis qu’il a 20 ans.

« Quand j’étais petit, j’étais du genre à me construire des cabanes dans le bois », raconte Simon Chevrette. Il explique qu’il s’est toujours senti prédestiné à œuvrer dans l’univers de la construction, un destin que même ses parents appréhendaient lorsqu’il était tout petit. « J’avais toujours un marteau dans les mains.» Il se rappelle avoir toujours été un bon élève, mais il savait dès cette époque qu’il travaillerait de ses mains, c’est pourquoi dès qu’il a terminé son secondaire, il s’est lancé dans l’apprentissage de son futur métier auprès d’un entrepreneur de Montréal. « Dès que j’ai eu en mains toutes les cartes de compétences nécessaires, je me suis lancé à mon compte. »

Ascension fulgurante

« Au début, je croyais que je commencerais avec seulement deux employés », confie Simon Chevrette en parlant de sa première année à la tête de sa nouvelle entreprise. Il précise qu’il s’est rapidement retrouvé à la tête d’une équipe de 60 travailleurs, œuvrant principalement dans le secteur de Repentigny. Son équipe connaît une expansion fulgurante, alors qu’il emploie rapidement un total de 75 travailleurs, avant de réduire ses effectifs. « On se rend compte que c’est plus facile de gérer une trentaine de personnes que 75. »

L’entrepreneur raconte qu’aujourd’hui, il délègue plus facilement au lieu d’essayer d’être partout à la fois. « J’ai un bureau, une secrétaire, des employés qui m’aident dans la gestion, toutes des choses que je n’avais pas avant. »

Le coup de dés

M. Chevrette se rappelle avoir lancé les dés contre le destin une fois dans sa jeune carrière, alors que son entourage le traitait de fou. « C’était il y a environ sept ans, en pleine crise économique, j’ai acheté 250 terrains dans le secteur du Carrefour du Vieux Moulin, à Joliette, alors que la demande pour le résidentiel était à son plus bas. » Faisant fi des conseils et du marché, il a tenté le coup contre la logique même, une chance qui s’est avérée payante à long terme. « C’est ce projet qui m’a mis au monde. »

 

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