Joliette se classe au deuxième rang parmi les villes québécoises et onzième à l'échelle canadienne pour son dynamisme en matière d'entrepreneuriat.

Le classement, dévoilé lundi par la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI), permet de comparer l'agglomération de Joliette à ses consœurs canadiennes. Sans surprise, c'est St-Georges-de-Beauce (9e au Canada) qui rafle la première place québécoise. À l'échelle nationale, c'est Grande Prairie, en Alberta, qui trône au sommet.

«Nous sommes leader au Québec et avons tout pour assumer cette réputation», a réagi Pierre Delangis du Centre local de développement de Joliette.

Pour le conseil d'administration du CLD de Joliette, cette annonce doit impérativement être accompagnée de félicitations à l'ensemble des entrepreneurs économiques. Grâce à eux, Joliette continuera de briller sur la scène nationale et internationale, facilitant la mise en valeur de son potentiel d'accueil entrepreneurial.

«Le plus stimulant, dans le résultat de cette année, est la progression des indicateurs de vitalité économique, tels que l'évaluation de l'état général et les perspectives d'avenir que projettent les entrepreneurs d'ici. Un message clair et net de la situation de l'entrepreneuriat chez nous!», ajoute le directeur général du CLD de Joliette, Olivier Goyet.

10 ans de travail

Le maire de Joliette, René Laurin, croit que ce prix est avant tout un effort collectif qui porte ses fruits depuis quelques années.

«Nous l'avons senti venir, car nous sommes les auteurs de ce dynamisme. Quand je suis arrivé ici il y a dix ans, nous avons créé une équipe de politiciens. Nous nous sommes donné un programme et nous le réalisons», a indiqué René Laurin.

«On peut difficilement demander mieux. Joliette se maintient dans le peloton de tête», ajoute le maire de la Ville qui a récolté la première place l'an dernier.

Le programme de promotion à l'extérieur de la Ville, l'accueil, la gérance du parc industriel et le dynamisme que la Ville de Joliette apporte à son territoire sont les raisons qui permettent au maire Laurin de se joindre aux gens d'affaires et de célébrer ce palmarès.

«Il n'y a jamais une seule raison et c'est plein de petites choses qui sentent que chez nous, c'est une place pour faire des affaires», précise M. Laurin.

En gros, l'étude a permis d'apprendre que le premier rang canadien, Grande Prairie, se classe également comme l'une des villes ayant la plus forte présence de petites entreprises, et ce, malgré que les politiques gouvernementales pour les PME se situent en-dessous de la moyenne nationale. Les trois premières positions affichent une cote élevée sur le plan politique en raison d'une fiscalité foncière plus raisonnable, indique l'étude.

Rappelons que le sondage annuel effectué par la FCEI se veut le reflet de la perception des entrepreneurs vis-à-vis le milieu dans lequel ils se trouvent.

Bas de vignette: Pierre Delangis, président du C.A. du CLD de Joliette.