Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Santé publique

COVID-19 : profiter de son été, mais en restant prudent

durée 13h00
29 juin 2022
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Gabrielle Denoncourt
email
Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Aujourd’hui, le directeur par intérim de la Santé publique, Dr Luc Boileau a tenu une conférence de presse pour faire le point sur la situation épidémiologique de la COVID-19 au Québec. 

Rappelons que la dernière fois qu'il avait fait le point remontait au 11 mai. Il avait annoncé qu’il n’y aurait plus de rencontre hebdomadaire. Il avait mentionné que si la situation évoluait, il allait refaire une conférence de presse.

C’est pour cette raison que le directeur de la Santé publique s’est présenté devant les médias. Il a fait savoir que plusieurs indicateurs sont à la hausse dont la transmission, le nombre d’éclosions, la remontée des cas et des hospitalisations et du nombre d’employés de la santé absents en raison du virus.

La situation n’a rien avoir avec celle connue en décembre et en janvier, mais avec l’été, les vacances des travailleurs de la santé en plus des absences augmentent la surcharge dans le réseau. 

Cette augmentation s’explique en partie par l’arrivée de nouveaux variants. D’ailleurs, M.Boileau ajoute que les trois-quarts des cas positifs le sont en raison de ces variants. 

Également, il y a de plus en plus de Québécois qui le contractent à nouveau même si cela ne fait que quelques semaines. 

La Santé publique s’attendait à ces augmentations avec le relâchement des mesures et l’arrivée de la belle saison, mais pas aussi hâtivement. Le virus est de en plus virulent se transmettant plus facilement et rapidement. 

Luc Boileau comprend que les gens ont envie de passer à autre chose, de profiter de l’été, de voir des gens et se rassemblait après ces deux années difficiles, mais il désire que les gens prennent conscience que le virus n’a pas disparu. 

Les experts estiment que la hausse de ces indicateurs va continuer durant les prochaines semaines, mais que la baisse suivra après. Elle risque de reprendre à l'automne avec le retour au travail et en classe, mais le Dr Boileau ne s'avance pas si des mesures sanitaires obligatoires seraient de retour. 

Recommandations
Il est recommandé de continuer à suivre les règles de prudence avec la distanciation et l’isolement en cas de présence de symptôme ou de test positif. 

Les personnes à risque devraient porter le masque et éviter les grands rassemblements. De plus, il est toujours possible d’avoir une dose de rappel, trois mois après la dernière dose du vaccin. Si ces gens souhaitent voir du monde, ils devraient le faire à l’extérieur et non dans un milieu clos. 

La dernière mesure sanitaire qui a été retirée concerne le port du masque dans les transports en commun et c’était le 18 juin.

Toutefois, les citoyens sont dans l’obligation de continuer à le porter dans les centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés (excluant les hôpitaux psychiatriques), un CHSLD (public ou privé), un CLSC, une clinique médicale où exerce un médecin, une infirmière ou une infirmière auxiliaire (excluant les lieux où sont offerts exclusivement des services de santé mentale).

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Les pharmaciens d'hôpitaux et en CHSLD votent pour des moyens de pression

En colère face à l'inaction du gouvernement dans les négociations pour renouveler leur entente de travail, les pharmaciens d'établissement ont voté à 99 % en faveur d'un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression au moment qu'ils jugent opportun. Près de 1200 pharmaciens qui travaillent en milieu hospitalier ainsi que dans les CHSLD et ...

Publié à 12h00

L'ARC recrutera 1700 employés pour ses centres d'appels

L’Agence du revenu du Canada (ARC) cherche à embaucher ou à réembaucher environ 1700 employés pour ses centres d'appels au cours des prochains mois afin de gérer l'afflux d'appels pendant la prochaine saison des impôts. Melanie Serjak, sous-commissaire adjointe à l'ARC, a déclaré mercredi aux journalistes que l'agence visait à atteindre un total ...

Publié hier à 9h00

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...