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Projet « contrer la perte de biodiversité dans lanaudière »

Mission accomplie pour les agents FB-AIL dans Matawinie et Montcalm!

durée 08h42
5 octobre 2017
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Par Salle des nouvelles

La conférence de presse, ayant eu lieu à l’école Marie-Anne de Rawdon vendredi dernier, a permis de faire un bilan enrichissant du projet Contrer la perte de biodiversité dans Lanaudière. À tour de rôle, Vicky Violette, directrice générale du CREL, Caroline Blais, enseignante, Raymond Rougeau, conseiller et maire suppléant de Rawdon auront pris parole et exprimé leur appréciation et leur reconnaissance des retombées positives de cette initiative. Suite aux résultats présentés par Marc-André Poirier, chargé de projets au CREL, un échange avec les élèves s’en est suivi dans lequel on a pu constater leur acquisition de connaissances et leur grande implication dans ce projet. Ce projet a été réalisé en collaboration avec plus d’une cinquantaine d’élèves, les enseignantes Caroline Blais (école Marie-Anne), Audrey Gauthier, Mélanie Saint-Jean, Mylène Bélanger et Geneviève Paquin (école Saint-Joachim) ainsi que plusieurs parents bénévoles. Deux propriétaires de boisés assurent la conservation à long terme des nouvelles populations d’ail des bois.

L’ail des bois est sur la liste des espèces vulnérables au Québec, Lanaudière étant une des régions particulièrement affectées par ce déclin. Le Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL) a donc élaboré le projet Contrer la perte de biodiversité dans Lanaudière : réintroduction de l’ail des bois, afin que des mesures concrètes soient déployées pour transformer cette situation sur le territoire lanaudois. « En récoltant les données et analysant celles-ci, le taux de germination est de 11 % pour l’école Saint-Joachim de Saint-Roch-de-l’Achigan et de 35 % pour l’école Marie-Anne de Rawdon. Un taux de 35 % est excellent alors que celui de 11 % demeure un taux faible. Il y a tout de même eu un second ensemencement cette année et une certaine proportion degraines ne germent pas nécessairement la première année lorsque les facteurs environnementaux sont défavorables. Si les résultats se maintiennent pour la seconde population, elle atteindra au moins 1000 plants. Cela permettra d’avoir des populations à relativement faible risque d’extinction », a expliqué Marc-André Poirier, chargé de projets au CREL.

Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique. Le CREL tient également à remercier le Biodôme de Montréal, les agents de la protection de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ainsi que les écoles et les propriétaires des boisés participants.

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