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Les écoles du nord de Lanaudière très mal en point

durée 05h30
4 février 2016
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Guy Latour
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Par Guy Latour, Journaliste

Près d’une quarantaine d’écoles du nord de Lanaudière ont besoin d’un sérieux coup de barre pour leur rénovation.

On en dénombre un total de 39, la plupart font partie de la Commission Scolaire des Samares (CSS), selon les données dévoilées par le réseau TVA, le 2 février. De ce nombre, 33 sont dans un état de vétusté préoccupant, cinq ont besoin d’une rénovation majeure et une qui serait plus rentable d’être démolie et de reconstruire.

Cette école est celle de Saint-Ignace dont le coût des travaux de rénovation est estimé à 980 085,62$. Les écoles qui sont dans un état de vétusté avancé sont le pavillon Saint-Louis de Rawdon, l’école Saint-Côme, Sainte-Anne de Sainte-Cuthbert, Germain Caron de Saint-Didace et le Pavillon Sir-Wilfrid-Laurier de Saint-Lin-Laurentides.

Selon les données compilées par le Journal, le coût des travaux de rénovation des 39 écoles du nord de Lanaudière est estimé à 68 285 261$. Cela représente une moyenne de 1 750 904,31$ par établissement scolaire. 

C’est l’école de l’Estage de Berthier que les coûts de rénovation sont les plus élevés soit 13 733 604,41$, suivi du pavillon Marie-Charlotte avec 4 347 157,41$.

L’école Saint-Ignace possède un taux de vétusté de 78,32%. Les écoles de Saint-Côme et Germain Caron ont, pour leur part, un taux de vétusté de plus de 55%. En moyenne, les 39 écoles ont un taux de vétusté de près de 32%.

Âge moyen de 46 ans

En avril 2014, le Journal de Joliette mentionnait que l’âge moyen des bâtiments de la Commission Scolaire des Samares (CSS) était de 46 ans.

La plus vieille école est l’école Sacré-cœur-de-Jésus, de Crabtree, construite en 1928. L’école Marie-Charlotte, à Joliette, est le deuxième plus ancien bâtiment de la CSS, avec 70 ans d’existence.

Rappelons que le gouvernement Couillard a promis, le 16 janvier dernier, un «réinvestissement» consacré aux infrastructures scolaires dont l’ampleur demeure toujours inconnue.

De son côté, la Commission scolaire des Samares a promis qu'elle réagirait aux résultats de cette enquête dans les prochains jours.

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