Incrédulité à Saint-Roch-de-l'Achigan
L’arrestation, le 14 novembre dernier, d’un enseignant de Joliette pour des infractions à caractères sexuelles et impliquant des mineurs a causé tout un émoi auprès de gens l’ayant côtoyé. Jean-Michel Bonnell, 48 ans, a comparu le 19 novembre dernier au palais de justice de Joliette. Il fait face à des accusations d’exploitation sexuelle, de leurre, de production et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile ainsi que d’avoir rendu accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite.
Plusieurs commentaires publiés sur le site Web du Journal démontrent clairement à quel point la nouvelle en surpris plusieurs.
« J'étais dans un groupe qui avait comme option la danse et on était 30 filles dans sa classe et jamais en deux ans il a fait des propos ou agit de manière inadéquate! Mais bref beaucoup de monde change! En espérant qu'il ne soit pas accusé à tort! »
« Bonjour, Mike, de son surnom, à été le meilleur prof que j'ai eu dans ma vie! Tout au long de mon secondaire, il était toujours là pour m'aider que ce soit en anglais ou autre...Quand je pense à mon secondaire, c'est à lui que je pense en premier... C'est un homme avec un grand coeur, toujours disponible pour aider les autres. »
« Je m'excuse Michel mais on ne peut pas juger un homme qu'on a pas connu. Les étudiants qui l'ont eu comme professeur sont tous surpris de cela car c'était le professeur le plus aimé de ceux-ci. »
La Commission scolaire des Samares n’a pas commenté l’affaire, soulignant toutefois que l’individu a été démis de ses fonctions d’enseignant à l’école secondaire l’Achigan et que le dossier serait suivi de près.
Il s’agit du troisième enseignant de la commission scolaire depuis 2011 à faire à de telles accusations. Le 24 novembre dernier, Sonia Boivin, ancienne enseignante de l’école secondaire Barthélemy-Joliette, a plaidé coupable aux accusations d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de distribution de pornographie juvénile et de complot pour leurre informatique.
En mars dernier, une enseignante âgée de plus de 35 ans, a été formellement accusée d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à une personne âgée de moins de 18 ans et deux autres de moins de 16 ans. Elle doit aussi répondre à un chef de contact sexuel et un d’incitation à des contacts sexuels.
Une ordonnance de non-publication, afin de protéger l’identité des victimes, empêche les médias d’en dire davantage sur l’accusée.
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