Le recyclage est-il bien ancré dans notre quotidien? Alors que les bacs bleus font partie de nos habitudes de vie depuis 35 ans, l’entreprise responsable du recyclage dans la région retrouve quotidiennement des produits non recyclables dans ses bacs.
Malgré le fait que le recyclage fait maintenant partie depuis de nombreuses années de la vie des gens, Audrey Castonguay, directrice des communications et du marketing chez EBI Environnement, confirme au Journal de Joliette qu’EBI reçoit encore plusieurs objets dans les conteneurs de recyclage qui ne peuvent pas être recyclés. Par exemple, ils reçoivent beaucoup de boyaux d’arrosage, de vêtements, de souliers, de couches pour bébé et de seringues.
Ce dernier élément qui passe au tri, lors de la réception du contenu des camions de recyclage, peut être dangereux pour les employés qui y travaillent. Ces derniers qui ont des gants de protection rigides et efficaces sont quand même parfois à risque de se piquer avec une seringue. Si un cas pareil survient, la directrice des communications et du marketing chez EBI Environnement affirme qu’ils envoient directement l’employé à l’hôpital, afin que ce dernier passe des tests. Ce genre de cas est toutefois plutôt rare.
Quantité variable
Selon madame Castonguay la quantité de recyclage reçu peut varier dépendamment des périodes dans l’année. Elle mentionne qu’aux changements de saisons et particulièrement quand il s’agit de l’automne, du printemps et de l’été, la quantité de recyclage par maison augmente. Cette hausse est due au ménage des maisons.
Compostage
Le Journal s’est entretenu avec Sylvie Malo, greffière à la municipalité de Notre-Dame-des-Prairies à propos du compostage. Cette dernière confirme que la réponse est très bonne de la part de la population. Selon les statistiques en date du 12 juin au 21 août, il y a eu une augmentation de 12,77 % de tonne métrique de résidus de compostage par semaine en moyenne. Cela comprend des déchets de table, du gazon et des feuilles mortes.
La population de Notre-Dame-des-Prairies a une attitude très positive par rapport au compostage. « Les gens étaient prêts », énonce madame Malo. En effet, c’est lors d’une assemblée municipale que la population a manifesté la volonté d’un service à trois voies (déchets, recyclage, compostage).