Son accusatrice s’explique
:Danielle Bédard est à l’origine de la plainte déposée contre Manon Perreault

Par Mathieu Ferland
L’avocate et ancienne candidate aux élections municipales de Sainte-Julienne, Danielle Bédard, qui est à l’origine de l’accusation criminelle déposée contre la députée de Montcalm, Manon Perreault, a expliqué au Journal de Joliette ce qui a mené à cette situation.
:Danielle Bédard était à l’emploi du bureau de Manon Perreault depuis 2011 lorsqu’elle a été accusée de vol par la députée de Montcalm dans des circonstances encore nébuleuses. « C’était non seulement non fondé, mais également farfelu », explique l’avocate. Devant une situation qu’elle jugeait contraire aux lois, Danielle Bédard a porté plainte à son tour au service de police de Mascouche contre son employeur. La plaignante était par ailleurs heureuse de voir que les policiers avaient, selon elle, très bien fait leur travail dans ce dossier.
Le bureau de Manon Perreault a annoncé qu’il ne ferait aucun commentaire jusqu’à la comparution de cette dernière, le 15 juillet prochain.
Soulignons que Mme Bédard a été congédiée par le bureau de Mme Perreault en mai 2012, congédiement qu’elle a porté devant le tribunal d’arbitrage. La plaignante n’a pas voulu commenter cette situation, soulignant que la cause était toujours en attente de jugement. Elle précise toutefois avoir été très déçue d’avoir à se présenter devant les tribunaux pour cette situation. Sans jeter le blâme directement sur la députée de Montcalm, elle affirme que la véritable personnalité des gens « n’est pas toujours tatouée sur leur front ».
Une plainte tombée à l’eau
En avril 2013, le maire de Sainte-Julienne, Marcel Jetté, avait été la cible d’accusations de harcèlement et d’intimidation à l’endroit d’une citoyenne de l’endroit lors des séances du conseil. Ces accusations, portées par Danielle Bédard, s’étaient avérées non fondées. Interrogé par cette dernière lors d’une séance du conseil municipal, le maire avait cité les policiers et déclaré « qu’après enquête, ils (les policiers) avaient vite compris que ce n’était pas Marcel Jetté qui harcelait Mme Bédard, mais bien l’inverse.
Le Journal a posé la question à la plaignante à savoir si cette situation pourrait lui nuire dans ses démarches contre la députée. « Au contraire », a-t-elle simplement répondu.