La faim est en hausse dans la région

Par Julie Beauchamp Martin
Le nombre d’enfants qui utilisent les services de la Soupière Joliette-Lanaudière a augmenté de 48% depuis 2010.
L’organisme, qui offre de nombreux services tels que des déjeuners et des paniers de nourriture, a observé une hausse de sa clientèle et de demandes pour chacun de ses services. Pour l’année 2013-2013, ce sont 276 enfants qui ont profité de son aide.
Cette hausse du nombre d’usagers mineurs s’expliquerait par le grand nombre de mères monoparentales qui sont référées à l’organisme. « La hausse du taux de natalité a aussi des effets chez nous », explique la directrice de la Soupière, Nathalie Loyer.
Pour ce qui est de l’augmentation des demandes, la hausse du coût de la vie y est pour beaucoup. « On doit payer le loyer et l’électricité. C’est d’abord et avant tout dans la nourriture que les gens coupent », explique Mme Loyer. Selon le président de l’organisme, Bryan Mac Eachern, les récoltes ne suffisent pas. « On veut apporter un répit aux familles. Il y a encore trop d’enfants qui se présentent à l’école sans avoir déjeuné et sans avoir de repas du midi ».
Apprenons à bien manger
Bien se nourrir est donc devenu un défi de taille pour les familles à faibles revenus. C’est pourquoi la Soupière a lancé le projet Apprenons à bien manger, qui regroupe de nombreux ateliers qui permettent de développer le savoir et l’intérêt culinaire.
Un atelier de cuisine parents/enfants est entre autres offert, pour la préparation de lunch santé. « Les écoles exigent des collations santé, peu importe ce qui se trouve dans le réfrigérateur », mentionne Nathalie Loyer. D’autres ateliers sont également au programme, comme la cuisine pour adultes et la cuisine créative.
Le projet Apprenons à bien manger aura lieu jusqu’en 2015.
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