Le dossier progresse selon Graymont

Par Mathieu Ferland
Le dossier d’une possible carrière à ciel ouvert implantée par la compagnie Graymont à Saint-Paul n’en serait pas au point mort. Selon le directeur du projet, le dossier progresse même si son aboutissement est encore loin.
Mathieu Bouchard, directeur de projet chez Graymont, soutient que les discussions sont maintenues entre son entreprise et la municipalité de Saint-Paul pour l’implantation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert. « Il s’agit d’une démarche extrêmement complexe », soutient M. Bouchard, qui ajoute que bien que de nombreux aspects aient été réglés entre les deux partis, il y a loin de la coupe aux lèvres. Ces derniers maintiendraient, selon M. Bouchard, une très comme communications et de nombreuses discussions. Une rencontre aurait eu lieu, toujours selon le directeur de projet, en février 2013, affirmation qu’a niée le maire de Saint-Paul, Alain Bellemare.
Aucun développement
Le maire Alain Bellemare est allé à l’encontre des affirmations du représentant de Graymont, insistant qu’il n’y aurait eu aucun développement dans le dossier. M. Bellemare soutient également qu’il serait surprenant de voir un aboutissement dans le dossier en 2013. Selon lui, la demande des produits de Graymont est au ralenti, et la compagnie se concentrerait principalement sur la négociation d’une nouvelle convention collective avec ses employés. « Il me semble peu probable de voir un dénouement dans le dossier d’ici la fin de l’année. »
Le maire ajoute également que, tel qu’il l’avait souligné en juin 2011 et mai 2012, que rien ne laisse présager une entente avec Graymont.
Graymont s’est retiré
En avril 2012, le Journal annonçait que l’entreprise tentait d’acquérir des résidences situées sur le chemin St-Jean, près du secteur où s’installerait possiblement la future carrière. Un an plus tard, Mathieu Bouchard confirme qu’à la suite de la publication de cet article, son entreprise avait retiré ses offres d’achats. « Nous pensions faire la bonne chose à ce moment-là, et ne pensions pas que le public percevrait nos actions de cette manière », explique le directeur du projet.
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