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Joliette se démarque en matière de conduite

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23 janvier 2013
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Par Louis-Antoine Lemire
JOLIETTE - 

Le haut taux de pourcentage de réussite lors des examens pratiques de conduite à Joliette ne serait pas attribué au fait que les évaluateurs sont plus tolérants dans Lanaudière. La circulation fluide combinée au fait que l’immigration soit moins présente en région seraient les principaux facteurs, selon les travailleurs du secteur automobile.

C’est l’avis de Jean Marc Perrotte, directeur du permis de conduire et de la gestion de l'identité à la SAAQ, qui n’admet pas du tout l’argument de certaines personnes qui mentionnent que le test de conduite est plus facile à Joliette. Selon lui, il est faux de penser que les évaluateurs sont plus indulgents dans la région, même si le pourcentage de réussite moyen est de 81,99 % à Joliette versus 74 % pour l’ensemble des directions générales de la province en 2011, selon les données fournies par la SAAQ.

« Les évaluateurs ont tous la même formation. Nous nous assurons qu’il y ait une uniformité partout en province », dit-il. La directrice de Conduit Pro, Diane Lachance, abonde dans le même sens mentionnant que chaque évaluateur du Québec s’assure que le conducteur est autonome et qu’il connait le Code de la route et ce, peu importe l’endroit où l’examen est effectué.

Autre réalité

Malgré tout, M. Perrotte reconnaît que certains éléments font en sorte que c’est peut-être plus accommodant de faire son examen dans une petite bastide. « C’est plus facile de se familiariser avec le trajet dans une petite municipalité. Dans une grande ville, tu peux te faire trimbaler n’importe où. » De plus, les grands centres accueillent plus de gens de l’étranger et ces derniers n’ont pas nécessairement eu la chance de pratiquer leur habileté de conduite, ce qui peut faire baisser la moyenne selon lui. Quant à elle, Mylène Sévigny, directrice générale du réseau des écoles de conduite Technic, soutient qu’il y a plus d’éléments à vérifier lorsqu’un automobiliste conduit en ville, car le trafic est plus imposant. « Ce n’est pas le même type de conduite si nous sommes à Montréal ou bien à Joliette. » Selon elle, il peut y avoir un côté un peu plus simplifié lors de l’examen si ce dernier se déroule dans un plus petit centre.

 

 

 

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