Le troisème passager de l'accident de Saint-Félix-de-Valois est toujours hospitalisé

Par Mathieu Ferland
Le troisième passager, qui a subit de graves blessures lors de l'accident survenu le 28 mars dernier, à Saint-Félix-de-Valois est toujours hospitalisé a appris le journal.
Rappelons qu'une violente collision a fauché la vie de deux personnes à l'intersection du chemin Saint-Gabriel et du 2e rang Ramsay, à Saint-Félix-de-Valois. L'impact s'est produit vers 8h40, le 28 mars, et implique une voiture et un autobus scolaire. Selon les informations obtenues, deux des occupants de la voiture seraient décédés sur le coup étant donné la force de l'impact. Les pinces de désincarcération ont été nécessaires pour extirper les victimes de la carcasse du véhicule. Les informations recueillies ont permis d'apprendre que les victimes de ce tragique accident sont Félix Demontigny, 22 ans, et Fany Deschesne, 19 ans. Ces derniers sont originaires respectivement de Saint-Félix-de-Valois et de Maskinongé. La troisième victime est Jonathan Demontigny, le frère de Félix. Au moment de mettre sous presse, ce dernier reposait toujours dans un état critique, qui a nécessité son transfert en direction de l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal. Selon les informations obtenues, Jonathan Demontigny devrait s'en sortir.
Causes à déterminer
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec s'interrogent encore sur les causes de l'incident qui a mené l'autobus à percuter la voiture des victimes. Selon des témoins, l'impact aurait été d'une violence extrême et le véhicule aurait été poussé sur plusieurs mètres avant que l'autobus ne puisse s'arrêter.
L'autobus scolaire transportait des étudiants de l'école secondaire l'Érablière, à Saint-Félix-de-Valois. On ne compte aucun blessé parmi les jeunes, mais trois d'entre eux ont tout de même été transportés au Centre hospitalier régional de Lanaudière (CHRDL) pour un choc nerveux. Les parents rencontrés à l'urgence du CHRDL ont préféré ne pas commenter les événements.
Un détour a été mis en place par le ministère des Transports du Québec afin de laisser les enquêteurs reconstituer la scène de l'accident.
Un autre accident
Plus tard lors de cette journée, un second incident s'est produit dans le même secteur, cette fois à la hauteur du 6683 de la route 131, toujours à Saint-Félix-de-Valois. Le face à face impliquant deux véhicules a une fois de plus nécessité l'intervention du service des incendies et des pinces de désincarcération. Une jeune femme de 20 ans a été transportée d'urgence en direction de l'hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Au moment de mettre sous presse, Claudia Beausejour, 20 ans, était toujours dans un état jugé sérieux, mais on craignait plus pour sa vie. Selon le sergent Benoit Richard, la chaussée glissante pourrait expliquer cette collision.
La commission scolaire des Samares était prête
La situation engendrée par ce tragique accident a forcé la Commission scolaire des Samares à déployer des mesures spéciales pour ces situations d'urgences. Selon la porte-parole Diane Fortin, ce plan existait justement en prévision de telle situation. « Nous l'avions déjà appliqué en février 2011 avec l'accident survenu à Berthierville », rappelle cette dernière. La Commission scolaire était donc en territoire familier lorsque s'est produit l'impact sur le chemin Saint-Gabriel. Un second autobus a alors été dépêché sur place pour ramener la trentaine d'étudiants vers l'école secondaire l'Érablière. Selon Mme Fortin, toutes les précautions ont été mises en place sur les lieux mêmes de l'accident afin de prévenir tout contact visuel entre les étudiants de l'autobus et le véhicule accidenté. « Une bâche a été déployée sur le pare-brise de l'autobus et à sa sortie. »
À leur arrivée, les élèves ont aussitôt été pris en charge par un comité formé d'une psychologue et de membres de la direction. Cette équipe s'est d'abord assuré que les étudiants seraient adéquatement accueillis et encadrés suite aux événements. Mme Fortin assure que le suivi de ces élèves sera très serré au cours des prochains jours.
Certains d'entre eux ont émis le désir de rentrer chez eux, ce qui leur a été accordé. La porte-parole de la Commission scolaire des Samares a affiché satisfaction devant l'application de ce plan d'urgence.