150 visiteurs expulsés par jour

Par Mathieu Ferland
Le CHRDL semble avoir réussi l'impossible. Aucune éclosion de gastroentérite ni d'influenza n'a frappé l'établissement jusqu'à présent. Un resserrement des heures de visite a été nécessaire, forçant la sécurité à expulser une moyenne de 150 Deux agents de sécurité supplémentaires ont été déployés afin de préserver la mise en place de ces consignes. Depuis deux semaines, jusqu'à 228 visiteurs par jour ont été sommés de respecter les heures de visite. Hélène Gaboury, porte-parole du CHRDL, indique que la problématique était bien plus complexe lors de la première semaine de resserrement. «Au départ, les gens ne respectaient ni les heures de visite, ni le nombre de visiteurs permis par patient.» Une situation qui s'est «corrigée» depuis les sept derniers jours. Les contrevenants ont respecté l'horaire, sans tenir compte qu'un maximum de deux visiteurs par patient est en vigueur. L'urgence du centre hospitalier est soumise aux mêmes contraintes. Dans ce cas précis, il s'agit d'une seule personne par patient, et uniquement pour dix minutes à l'heure.
Peu d'éclosions
Ces mesures ont jusqu'ici porté fruit. Le CHRDL a évité les éclosions courantes de cette période de l'année. Seules quelques installations extérieures ont eu à faire face à ces situations. St-Antoine de Padoue, le centre Alphonse-Rondeau de Lanoraie ainsi que certains centres d'hébergement tels que Marie-Clothilde ont été touchés.
Bactérie C. Difficile : diminution
La problématique des unités 3-A et 7-A, aux prises avec de nombreux cas de C. Difficile, est sur la bonne voie, selon ce qu'indique Martin Labrie, directeur de la prestation sécuritaire des soins. Le nombre de cas pour la dernière période est de 21. Ce nombre serait en voie de diminuer, quelques jours sont nécessaires afin de confirmer la rémission du patient. Dans ces cas précis, un support au personnel soignant a été mis en place. La direction du CHRDL a insisté sur le traitement et la désinfection réservés aux petits instruments, souvent source de propagation. Le département de la salubrité a également mis l'épaule à la roue pour aider à cette situation. L'unité 7-A est encore lourdement hypothéquée, avec en plus des cas de C. Difficile, des patients atteints d'influenza, de gastroentérite ou de la bactérie ERV. «Nous agissons, mais les résultats prennent un certain temps avant d'être visibles», ajoute M. Labrie.
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