Vidéo : Les élus municipaux sont la cible d'intimidation

Par Christian Chaloux
Une agression contre le conseiller Alain Lozeau l'a envoyé à l'hôpital lundi soir. En revenant de la séance du conseil de ville de Joliette, il a été agressé verbalement et physiquement.
Le conseiller qui est un proche du maire de Joliette, René Laurin, a été attaqué chez lui par un inconnu caché dans sa cour.
Cette nouvelle agression contre un membre du conseil municipal de Joliette s'ajoute à une longue liste d'actes criminels, de vandalisme et d'intimidation qui visent les politiciens et les fonctionnaires municipaux. Les bâtiments appartenant à la Ville sont également la cible d'actes de vandalisme à répétition.
En conférence de presse mercredi matin, le maire de Joliette a révélé que l'incendie de son véhicule survenu le 22 septembre dernier était criminel. Deux jours plus tard, c'était son cabanon qui prenait feu pendant la nuit.
Les policiers ont ouvert au moins quatre enquêtes différentes selon le maire Laurin, qui n'a pas osé dire combien de personnes sont dans la mire des policiers.
Les incendies chez le maire ont été le point de départ d'une série d'actes d'intimidations qui a pris de l'ampleur.
«Il y a une recrudescence de déclarations d'intimidation. Actuellement, c'est presque folklorique le nombre de demandes qui nous arrivent de toutes sortes», a-t-il dit lors du point de presse à l'hôtel de ville de Joliette.
La firme de sécurité Securitas a été embauchée pour surveiller la résidence du maire et les bâtiments municipaux.
«Quand on met le feu, c'est de l'intimidation ultime, et quand on s'attaque physiquement à une personne, c'est également de l'intimidation ultime», a indiqué le maire pour justifier l'embauche de la firUne agression contre le conseiller Alain Lozeau l'a envoyé à l'hôpital le 6 décembre dernier. En revenant de la séance du conseil de ville de Joliette, il a été agressé physiquement par deux inconnus qui l'attendaient cachés dans sa cour.
Cette nouvelle agression contre un membre du conseil municipal de Joliette s'ajoute à une longue liste d'actes criminels, de vandalisme et d'intimidation dont se disent victimes les politiciens et les fonctionnaires municipaux. Les bâtiments appartenant à la Ville sont également la cible d'actes de vandalisme à répétition.
La dernière agression a été la goutte qui a fait déborder le vase, ce qui a poussé le maire de Joliette René Laurin a faire une sortie publique pour dénoncer ses agresseurs.
«Les fondements sont des sentiments de frustration, dit-il. On me reproche d'appliquer les règlements de la Ville. Ça tourne principalement autour des dérogations mineures, aux zonages, aux programmes de subventions ou d'embellissement.»
Le maire défend bec et ongles les décisions du conseil municipal, mais souligne qu'un conseil est composé de gens imparfaits «qui agissent avec leur émotions».
Son auto passe au feu
Le maire de Joliette a également indiqué pour la première fois que l'incendie de son véhicule le 22 septembre dernier était criminel et non accidentel.
Deux nuits plus tard, c'était son cabanon qui prenait feu mystérieusement à la même heure. Les policiers ont ouvert au moins quatre enquêtes différentes selon le maire Laurin, qui n'a pas osé dire combien de personnes sont dans la mire des policiers.
La Sûreté du Québec indique de son côté que les causes sont toujours indéterminées pour l'instant en ce qui concerne la voiture du maire.
Les incendies sont le point de départ d'une série d'actes d'intimidation qui a pris de l'ampleur indique René Laurin. «Actuellement, c'est presque folklorique le nombre de demandes qui nous arrivent de toutes sortes», a-t-il dit lors d'un point de presse le 8 décembre à l'hôtel de ville de Joliette.
Une firme de sécurité, Securitas, a été embauchée pour surveiller la résidence du maire et les bâtiments municipaux. Un contrat de près de 25 000 $.
«Quand on met le feu, c'est de l'intimidation ultime, et quand on s'attaque physiquement à une personne, c'est également de l'intimidation ultime», indique-t-il pour justifier l'embauche de la firme.
Des questions sans réponses
René Laurin ignore pourquoi tant de gens lui en veulent ainsi qu'à son administration. Il demande l'aide de la population pour que les enquêtes policières aboutissent. «Si la population apprécie que leur maire et le conseil municipal se tiennent debout, les gens devraient nous aider à découvrir les responsables de ces gestes malheureux.»
Les actes de vandalisme sont peut-être commandés par une tierce personne, mais le maire n'a pas voulu s'avancer plus en conclusion de son point de presse.
me.
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