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Le diocèse de Joliette contrôle bien l'état de ses églises

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23 juin 2010
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Par Stéphane Dufour

Si plusieurs diocèses de la province sont aux prises avec des problèmes de financement pour la réfection de leurs infrastructures, il en est autrement pour celui de Joliette. Cela ne veut pas dire que nos églises sont en santé. Mais la situation est loin d'être catastrophique. C'est du moins ce que prétend l'économe diocésaine de Joliette, Carole Garceau.

L'évêché de Joliette compte une cinquantaine d'églises, dont 14 sont subventionnées. Pour être éligible à une subvention, une église doit avoir été construite avant 1945. Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec offre ainsi aux diocèses un programme couvrant 70 % des coûts des travaux de réfection de leurs églises.

Du local au provincial

Les subventions sont accordées en vertu d'un système de cotation des églises selon la viabilité du milieu, l'urgence des travaux et leur étendue. Elles sont déterminées en cinq temps.

Les travaux à réaliser dans le diocèse sont prescrits par des professionnels qui produisent un carnet de santé pour chaque infrastructure. L'évêque choisit ensuite les projets les plus pressants. La Table régionale Laval, Laurentides, Lanaudière, partagée par les catholiques, les anglicans et les protestants, se prononce sur les projets à retenir dans chaque communauté. Le Conseil du patrimoine religieux du Québec propose un budget pour les projets retenus dans toute la province. Le ministère donne enfin son accord.

Mme Garceau, qui occupe aussi la fonction de présidente de la table régionale tout en siégeant au conseil provincial, estime à 16 M$ la somme prévue par le ministère pour l'année 2010-2011. Les projets acceptés devraient être dévoilés à l'automne. L'an dernier, 800 000 $ ont été dévolus à la région.

La quote-part des paroissiens

Même pour une église subventionnée, il demeure une tranche de 30 % qui doit être défrayée par les paroissiens et c'est là que le bât blesse. Car dans certaines paroisses, il est difficile de récolter les sommes nécessaires pour couvrir ce pourcentage. Celles-ci doivent être amassées grâce à des campagnes de financement. On doit exclure la dîme qui est réservée au financement des activités pastorales.

Le problème peut paraître pire pour les églises non subventionnées qui doivent couvrir 100 % des dépenses de réfection. Mais comme elles sont plus récentes, elles sont beaucoup moins défraîchies.

Les travaux les plus urgents à réaliser touchent la réfection des fondations, des toitures et de la maçonnerie. De tels travaux ont déjà été annoncés à l'église St-Jacques. L'église Ste-Geneviève est un vaste chantier où les travaux se continuent à chaque année et l'église St-Paul est aussi sur la liste des priorités. En tant que monuments historiques, elles demandent des soins particuliers dont la responsabilité revient également en partie aux paroissiens.

Que réserve l'avenir?

Il est difficile pour Mme Garceau de dire ce que sera la situation de l'état des églises, car les besoins des infrastructures non subventionnées ne sont pas encore bien définis. «Toutefois, un colloque regroupant différents intervenants pastoraux, qui s'est tenu en 2006, a permis de faire le point sur l'avenir des finances du diocèse. L'assiette financière avait été partagée entre la masse salariale (40 %), les frais d'administration paroissiaux (20 %) et les infrastructures (30 %). Le défi, pour les années à venir, était de mettre les ressources matérielles et financières au service de la mission», de dire Carole Garceau.

Récemment, des questionnaires ont été envoyés dans tout le diocèse pour fournir aux paroissiens des pistes de réflexion, notamment sur l'avenir des finances et des immobilisations du diocèse.

Malgré toute l'incertitude que cela provoque, Mme Garceau ne croit pas à une vente à rabais d'églises du diocèse, ni de fusion avec l'évêché de St-Jérôme. «Cela ne s'applique pas à notre diocèse», dit-elle.

L'an dernier, un total de 986 000 $ a été dépensé pour des travaux de réfection d'églises dans Lanaudière. Les subventions gouvernementales ont atteint 689 700 $.

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