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De quelles couleurs sera fait demain? 

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18 avril 2020
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Je ne comprends pas tous ceux et celles qui rêvent de retrouver leur vie d’avant, leur vie normale. Et si c’était justement cette vie normale qui nous avait conduits directement  dans le mur que nous venons frapper ?

Qu’on se comprenne bien là!

J’ai hâte de ne plus angoisser quand je dois me rendre à l’épicerie. 

J’ai hâte de ne plus avoir peur que mon mari nous rapporte le virus parce qu’il travaille dans un service essentiel. 

Je voudrais voir mes neveux et nièces et par-dessus tout, je voudrais que mes enfants ne voient pas le monde extérieur comme une menace. 

J’ai hâte de retrouver cette légèreté de vivre des douces soirées d’été entre amis.

Mais en même temps, je dois avouer que la vie d’avant, la vie normale, je n’en veux plus. Je ne peux pas croire que nous reprendrons nos activités, nos vies exactement là où nous les avions laissées il y a un mois. Je ne veux pas le croire. C’est bien simple, je refuse!

Je refuse de croire qu’en tant que société, qu’en tant qu’individus, nous n’aurons rien compris du message que la vie vient de nous “garrocher” en pleine face. Si cette crise n’est pas un message clair que nous nous sommes perdu quelque part en chemin entre la Révolution tranquille et le bug de l’an 2000, je ne sais pas ce que c’est. 

On efface et on recommence

La vie normale n’est plus et si c’était mieux ainsi ?

Malheureusement, cette crise aura déchiré des familles, anéanti des rêves d’entrepreneurs, exténué des travailleurs, mais elle aura aussi, j’imagine, été une prise de conscience pour plusieurs.  

Voyons ceci comme une page blanche qui nous permet d’écrire un nouveau chapitre dans lequel nous choisissons d’être les héros. Réinventons-nous. Réapprenons à vivre, à savourer, à célébrer et surtout à apprécier. 

La vie nous offre un tableau vierge sur lequel nous pouvons y mettre nos couleurs. Peut-être que l’arc-en-ciel qui décore les maisonnées québécoises depuis des semaines est un indice? 

Et si l’après-crise devait être colorée? Pourquoi pas de couleurs pastels? Et si nous nous offrions un avenir doux, paisible, coopératif, solidaire? 

Et vous, de quelle couleur vous la voulez votre nouvelle vie? 

 

 

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