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Avec Adriana Dudas et Isabelle Lamy

Des jeunes pour la justice sociale et climatique au bureau de François Legault

durée 10h30
25 mars 2021
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Par Salle des nouvelles

À l’occasion de la Journée d’actions pour la justice sociale et climatique de la jeunesse, le 19 mars, 10 jeunes âgés de 13 à 17 ans, inscrits au Programme ouverture sur le monde (POM) et membres du comité environnement ÉrabliVert de l’école secondaire de l'Érablière (MRC de Matawinie) ainsi que de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur (MRC de L’Assomption) ont rencontré les attachées politiques de François Legault. Avec Adriana Dudas et Isabelle Lamy ils ont discuté d’environnement, de lutte aux changements climatiques et de justice sociale.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le mouvement Fridays for future lancé par Greta Thunberg, a été organisée grâce à la participation de membres de la collectivité ZéN (zéro émission nette) de L’Assomption-D’Autray, sur une invitation du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (Mépal).

Le biophysicien Marc Brullemans, Ph.D., a généreusement accompagné les jeunes dans la préparation de l’événement et a offert, lors de la rencontre, une courte présentation portant sur l’urgence mondiale de diminuer rapidement les émissions de GES.

Les participants réunis ont pu soumettre aux membres du bureau de M. Legault leurs préoccupations et leurs demandes : mettre fin à l’utilisation des hydrocarbures et freiner la crise climatique; préserver les forêts et les milieux naturels; favoriser l’agriculture biologique; adopter une stratégie nationale d’éducation à l’environnement et l’écocitoyenneté; enfin, agir de façon plus démocratique et dans le respect des droits des peuples autochtones.

L’émotion était palpable lorsque des participants ont exprimé leur désir de préserver le joyau patrimonial naturel qu’est le fjord du Saguenay et l’habitat des bélugas contre le projet GNL Québec.

Des critiques ont également été adressées au gouvernement au sujet de sa mauvaise gestion de la forêt publique et notamment des droits de coupes forestières accordés dans le territoire désigné pour la préservation du caribou et dans des zones en attente du statut d’aires protégées.

L’urgence climatique a été soulignée tout au long de la rencontre. Marc Brullemans a rappelé l’appel de la communauté scientifique internationale à ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement planétaire par rapport à l’époque préindustrielle, afin d’éviter un accroissement catastrophique des zones inhabitables sur la planète. Pour y parvenir, nous devons éliminer complètement nos gaz à effet de serre (GES) au cours de la présente décennie.

« Les grandes victimes de la crise climatique ce sont nos enfants. Ils ne sont pas là pour se défendre. On ne peut pas se permettre de manquer d’ambition », a déclaré Malorie Harvey en dénonçant l’insuffisance des mesures mises en place par le gouvernement dans la «loi sur la carboneutralité» et le Plan pour une
économie verte.

Les jeunes ont souligné l’incohérence du gouvernement qui a agi avec promptitude pour sauver des vies contre la COVID, et qui tarde à agir contre la menace d’extinction qui pèse sur nous et sur de nombreuses espèces du fait de la crise climatique.

Loin de s’en tenir seulement à une critique du gouvernement, les jeunes ont apporté plusieurs solutions concrètes pour une société plus viable à long terme.

Le respect du droit des autochtones, dont la culture est ancrée dans la protection du territoire, en est un exemple. La création d’aires protégées sur 30% du territoire québécois, le soutien à l’agriculture biologique, l’adoption d’une stratégie nationale d’éducation à l’environnement, l’arrêt du financement aux énergies fossiles, le refus des projets polluants, l’écoute des jeunes et des scientifiques, sont quelques-unes des avenues proposées.

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