Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Programme de Gestion et technologies d'entreprise agricole (GTEA)

Des étudiants du Cégep de Joliette en Amazonie péruvienne

durée 10h00
17 septembre 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Pour la première fois, le Cégep de Lanaudière à Joliette a créer un projet de mobilité étudiante québécoise au Pérou dans le domaine de l’agriculture. Cette initiative novatrice a réuni deux enseignants et cinq étudiants du programme de Gestion et technologies d'entreprise agricole (GTEA) du Cégep avec l’équipe de l’Instituto de Educación Superior Tecnológico Público (IESTP) - Damaso Laberge lors d’un séjour de deux semaines à Indiana, en Amazonie péruvienne.

L'accueil des enseignants et étudiants péruviens a été exceptionnel. Ils ont intégré les coopérants québécois avec enthousiasme dans leurs projets agricoles, que ce soit dans les champs ou les bâtiments d’élevage. Cette immersion a permis aux participants de constater les similitudes entre les protocoles d'expérimentation et les connaissances en cultures et élevages, malgré les différences climatiques et les équipements plus rudimentaires. « Bien que leurs outils comme les machettes et les pioches remplacent nos équipements modernes, leurs connaissances agronomiques et leurs pratiques en culture et élevage sont comparables aux nôtres, tout en s’adaptant aux défis climatiques locaux », explique Sylvain Bélisle, accompagnateur et enseignant retraité du programme GTEA.

Les Québécois ont observé les défis uniques du climat tropical sur la gestion des élevages et ont proposé plusieurs solutions pour atténuer le stress thermique des animaux et améliorer les conditions de travail des éleveurs, comme l'achat de ventilateurs et la récupération des eaux de pluie.

Les projets aux champs incluent le bouturage de plants d'agrumes pour accélérer la production, des traitements de semences pour devancer leur germination, et des essais de plantes accompagnatrices pour repousser les insectes ravageurs. « Le jumelage avec des étudiants péruviens lors des laboratoires nous a permis de rapidement établir des relations et d’échanger sur nos réalités de jeunes adultes impliqués en agriculture », précise Kassendra Dinelle, accompagnatrice et diplômée du programme GTEA.

Le séjour a également été marqué par des échanges culturels enrichissants, avec des danses traditionnelles péruviennes et des danses en ligne country des Québécois, créant une ambiance festive et amicale.

Ce projet inaugural ouvre la voie à de futures collaborations. « Nous encourageons vivement d’autres institutions québécoises à saisir cette opportunité pour vivre une expérience professionnelle et culturelle unique », affirme Audrey Trottier, enseignante au programme GTEA. « C’est une expérience enrichissante à tous les niveaux. »

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


16 janvier 2025

L'intolérance face aux personnes LGBTQ+ augmente dans les écoles du Québec

Une montée de la haine envers les personnes LGBTQ+ dans les milieux scolaires inquiète l'organisme GRIS-Montréal et la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ). Des porte-parole des deux organismes ont fait part de leurs préoccupations lors d'un point de presse, jeudi matin, dans les locaux du campus de Longueuil de l'Université de ...

15 janvier 2025

Portes ouvertes au Cégep de Lanaudière dans les différents campus

Le Cégep de Lanaudière invite les futurs étudiants à participer à ses Portes ouvertes qui auront lieu le 6 février à L’Assomption, le 11 février à Joliette et le 13 février à Terrebonne. Ces événements visent à permettre aux jeunes de 4e et 5e secondaire, à leurs parents, ainsi qu’à toute personne en processus de choix de ...

8 janvier 2025

CPE: les négociations reprennent lundi entre Québec et la FSSS

Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives dans les CPE reprennent lundi entre Québec et la Fédération de la santé et des services sociaux. La FSSS, affiliée à la CSN, représente le plus grand nombre de travailleuses syndiquées dans les Centres de la petite enfance, soit 12 000. D'autres organisations syndicales qui ...