Des effets mesurables
Un programme éducatif qui conscientise les jeunes de la région aux changements climatiques
Malgré le fait que la pandémie soit encore bien présente, il n’en demeure pas moins que la crise climatique n’a pas arrêtée de progresser depuis un an. Des élèves du primaire dans Lanaudière, ainsi qu’ailleurs au Québec, ont ainsi participé au programme éducatif Carbone Scol’ERE afin qu’ils posent des actions et les sensibiliser.
Un total de 13 classes de la 4e à la 6e année du primaire de la région de Lanaudière ont participé au programme visant à apprendre les bases scientifiques des changements climatiques et des gaz à effet de serre. Ils sont des milliers de jeunes à travers les 17 régions administratives du Québec à y avoir concouru.
Dans la région de Lanaudière, c’est le Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL) qui agit à titre d’organisme de formation accrédité. Parmi le 13 classes participantes, 12 reçoivent des animations du CREL et une le fait de façon autonome.
Des effets observables
À travers un programme éducatif clé en main dans les écoles primaires du Québec, Carbone Scol’ERE propose 14 défis de réduction des gaz à effet de serre regroupés sous les thèmes de la consommation, l’énergie et le transport ainsi que les matières résiduelles.
Le programme éducatif engendre de véritables changements de comportements. Ces nouveaux petits gestes quotidiens ont généré une diminution des émissions de gaz à effet de serre des familles participantes.
Les résultats provisoires de cette année indiquent qu’ils auront ainsi contribué à une réduction de plus de 4 millions de kilogrammes de CO2 équivalent. Pour la région de Lanaudière, les élèves participants, leur famille et leur enseignant auront permis d’éviter 204 tonnes de CO2 équivalent.
L’initiative génère donc des crédits carbones éducatifs ensuite vendus sur le marché volontaire du carbone.
Un concept d’animation repensé
L’enjeu était audacieux. Les mesures sanitaires en place et les fermetures ponctuelles des écoles auraient pu freiner la participation au programme cette année. Pour contrer ces difficultés, la Coop FA, instigatrice du projet, a revu son matériel pédagogique et a instauré de nouvelles méthodes d’animation par visio-conférence.
Les enseignants ont également fait preuve d’une grande capacité d’adaptation. « Dans l'ensemble, je suis très satisfaite de cette première expérience. Si ma classe avait basculé en enseignement virtuel, j'aurais pu facilement poursuivre mon enseignement des sciences grâce au matériel », témoigne une enseignante dont la classe en était à sa première participation.
Carbone Scol’ERE tient donc à remercier les enseignants, les agents et les organismes de formation accrédités qui ont modifié leurs façons de faire pour que le programme puisse encore être offert aux élèves.
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