Koïa, un look unique, original et surtout, abordable

Par Lysane Sénécal Mastropaolo
Avec pignon sur la rue Notre-Dame depuis le 21 octobre dernier, la boutique de vêtements et accessoires mode pour femmes Koïa renferme des collections exclusives provenant de la Thaïlande, mais aussi de créateurs québécois, et une sélection de bijoux et bracelets de cuir créés par Véronique Leriche et Jonathan Maltais-Lebel, propriétaires et fondateurs de la boutique.
Les deux propriétaires vont personnellement choisir leur éventail de vêtements en Thaïlande à raison de deux voyages par année. Ils privilégient les petites entreprises, souvent familiales, et sont en contact avec une cinquantaine d'entre elles. Cela leur permet d'assurer une exclusivité aux collections que l'on retrouve dans leur boutique. «Souvent, on ramène 30 morceaux d'une collection et pas une centaine pour que tout le monde ne soit pas habillé pareil», affirme Jonathan.
Une chose est certaine, toutes les pièces de vêtements qui se retrouvent dans la boutique ont une belle coupe, donc pas de mauvaise surprise une fois le morceau enfilé. Véronique se fait un devoir d'essayer tous les modèles. «Il n'y a rien de pire qu'une pièce qui tombe mal», explique la jeune entrepreneure.
Les propriétaires se targuent de pouvoir offrir à leur clientèle une sélection de vêtements pour tous les âges et toutes les tailles. «La grand-maman peut venir ici avec ses petites-filles et tout le monde peut s'habiller en même temps», affirme la jeune femme. Jonathan renchérit qu'ils vérifient personnellement les tailles pour que les femmes qui fréquentent la boutique ne croient pas qu'elles doivent être minces pour bien s'habiller.
Une entreprise en mouvement
Voilà bientôt huit ans que les deux jeunes roulent leur bosse de festival en festival à travers la province avec leur boutique ambulante. Cet été encore, ils participeront à une douzaine d'événements dont le festival Nuits d'Afrique à Montréal, du 12 au 24 juillet 2011.
En entrevue avec le Journal, Jonathan et Véronique ajoutent qu'ils aimeraient bien éventuellement développer leurs propres designs et créations et produire les vêtements au Québec. Le marché est de plus en plus accessible et la demande est également en croissance. Les Québécois seraient des adeptes du marché local et Véronique et Jonathan aimeraient bien élargir ce créneau.
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